Le Secrétaire général adjoint aux affaires humanitaires et Coordonnateur des secours d’urgence a présenté cet après-midi aux membres du Conseil de sécurité, un bilan alarmant de la situation humanitaire au Yémen où près de 14 millions de personnes sont désormais menacées par la famine.
En cours au Siège de l'ONU
Conseil de sécurité: Couverture des réunions
Depuis le déploiement de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation en République centrafricaine (MINUSCA) en 2014, des progrès ont été accomplis pour « éteindre les flammes du conflit intercommunautaire dévastateur » qui ravageait ce pays, même si le Gouvernement et le peuple centrafricains ont plus que jamais besoin du soutien de la Mission, dont le mandat devrait être prorogé d’ici au 15 novembre prochain.
Alors que l’Opération hybride Union africaine-Nations Unies au Darfour (MINUAD) est en cours de reconfiguration dans la perspective d’un retrait, le processus de paix dans cette région du Soudan est « toujours au point mort », malgré une situation sécuritaire relativement calme au cours des trois derniers mois, a indiqué, ce matin devant le Conseil de sécurité, le Représentant spécial conjoint et Chef de la Mission, M. Jeremiah N. Mamabolo.
Le Secrétaire général adjoint aux opérations de maintien de la paix, M. Jean-Pierre Lacroix, s’est félicité, devant le Conseil de sécurité, de la situation au Mali depuis la dernière élection présidentielle, qui a « démontré la maturité politique du peuple malien, mais aussi l’adhésion de la classe politique au processus démocratique ».
Au lieu de retrouver le chemin des négociations qui leur permettrait de devenir « maîtres de leur propre destin », Israël et la Palestine prennent une direction différente, vers « un seul État », caractérisé par une occupation « perpétuelle » et une violence de part et d’autre qui desservent la paix, a constaté, ce matin devant le Conseil de sécurité, le Coordonnateur spécial pour le processus de paix au Moyen-Orient, M. Nickolay Mladenov.
« Tant qu’il tient, l’accord sur Edleb offre une occasion unique de relancer le processus politique en Syrie », a déclaré devant le Conseil de sécurité, ce matin, l’Envoyé spécial du Secrétaire général pour la Syrie, M. Staffan de Mistura, venu l’informer des dernières avancées politiques en Syrie.
Pour la première fois depuis 2013, le Conseil de sécurité a consacré, ce matin, une séance au rôle des ressources naturelles dans le déclenchement et la perpétuation des conflits, ou plus précisément au rôle joué, « aux dépens des citoyens locaux », par la « monopolisation » du contrôle, de l’exploitation et de l’accès à ces ressources « par des intérêts étrangers, des sociétés multinationales, des acteurs de premier plan et des groupes armés », selon les termes de la note de cadrage qu’a faite circuler la présidence bolivienne du Conseil auprès des autres membres.
Constatant que la situation qui règne à Abyei et le long de la frontière entre le Soudan et le Soudan du Sud continue de menacer gravement la paix et la sécurité internationales, le Conseil de sécurité a, cet après-midi, décidé de proroger jusqu’au 15 avril 2019 le mandat de la Force intérimaire de sécurité des Nations Unies pour Abyei (FISNUA).
À deux mois et demi des élections présidentielle, législatives et provinciales, « le processus électoral évolue conformément au calendrier », a, ce matin, devant le Conseil de sécurité, indiqué la Représentante spéciale du Secrétaire général et Chef de la Mission de l’Organisation des Nations Unies pour la stabilisation en République démocratique du Congo (MONUSCO), Mme Leila Zerrougui, par visioconférence depuis Kinshasa.
Tout juste de retour de la République démocratique du Congo (RDC), où le Conseil de sécurité l’avait dépêchée, une délégation formée de la Bolivie, de la France et de la Guinée équatoriale a fait aujourd’hui aux autres membres du Conseil un compte rendu de sa mission dans un pays en plein préparatifs de ses élections présidentielle, législatives et provinciales prévues le 23 décembre prochain.