« La légalité parmi les nations » était le thème du débat ministériel tenu aujourd’hui par le Conseil de sécurité, avec 63 autres États Membres, au titre de la question intitulée « Promotion et renforcement de l’état de droit dans le cadre des activités de maintien de la paix et de la sécurité internationales ». Un débat basé sur l’idée que l’état de droit est intrinsèquement lié à la responsabilité de ce Conseil.
En cours au Siège de l'ONU
Conseil de sécurité: Aucun nom
On trouvera ci-après le texte de la déclaration à la presse faite, aujourd’hui, par le Président du Conseil de sécurité pour le mois de janvier, M. Ishikane Kimihiro (Japon):
On trouvera, ci-après, le texte du discours du Secrétaire général de l’ONU, M. António Guterres, prononcé à l’occasion du débat public du Conseil de sécurité consacré au thème « Promotion et renforcement de l’état de droit dans le cadre des activités de maintien de la paix et de la sécurité internationales: la légalité parmi les nations », à New York, aujourd’hui:
Le Conseil de sécurité, qui avait su adapter en 2020 ses méthodes de travail pour continuer de fonctionner au plus fort de la pandémie de COVID-19, a été confronté en 2022 à un défi d’une tout autre ampleur avec l’implication directe de l’un de ses membres permanents dans un conflit armé majeur.
Cet après-midi, le Conseil de sécurité a adopté à l’unanimité la résolution 2673 (2023) par laquelle il a décidé que la Mission de vérification des Nations Unies en Colombie contrôlera désormais l’application de la clause première sur la réforme rurale intégrale et de celle portant sur le chapitre ethnique de l’Accord final pour la fin du conflit et la construction d’une paix stable et durable dans le pays.
La Cheffe par intérim du Bureau des Nations Unies en Afrique de l’Ouest et au Sahel (UNOWAS), Mme Giovanie Biha, et le Président de la Commission de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), M. Omar Alieu Touray, ont dressé, ce matin devant le Conseil de sécurité, un constat alarmant de la situation au Sahel, qui subit un « double fléau »: le terrorisme et une « cascade » de changements anticonstitutionnels de gouvernement. Les délégations ont souligné l’urgence d’y remédier, tout en saluant le travail de l’UNOWAS.
Le Conseil de sécurité a, ce matin, reconduit pour six mois, jusqu’au 10 juillet 2023, le mécanisme d’acheminement de l’aide humanitaire transfrontière, renouvelant ainsi l’autorisation donnée aux agences humanitaires des Nations Unies et leurs partenaires de se rendre en République arabe syrienne à partir du point de passage de Bab el-Haoua.
À la demande initiale de la Chine et des Émirats arabes unis, appuyée ensuite par la France et Malte, le Conseil de sécurité s’est réuni cet après-midi pour une séance d’information publique consacrée à la situation au Moyen-Orient, y compris la question palestinienne.
Une fois de plus, « aucun progrès » n’a été réalisé dans le dossier relatif à l’utilisation présumée d’armes chimiques en République arabe syrienne, selon les participants à la séance mensuelle du Conseil de sécurité sur cette question, même s’ils ont exprimé leurs désaccords sur les responsabilités de cette impasse.
Deux événements marqueront les travaux du Conseil de sécurité en janvier, dont un débat public sur la promotion et le renforcement de l’état de droit dans le maintien de la paix et de la sécurité internationales, a annoncé le Représentant permanent du Japon, qui assure ce mois-ci la présidence tournante de l’organe chargé du maintien de la paix et de la sécurité internationales.