« Insoutenable », « intenable », « exaspérant », les délégations n’ont pas trouvé de mots assez durs pour exprimer leur impatience devant l’impasse dans laquelle se trouve la Conférence du désarmement, depuis plus de 10 ans.
Sur le plan militaire, le Secrétaire général adjoint aux affaires politiques a constaté que la situation avait peu évolué, cela cinq mois après le début des combats entre les Forces du Gouvernement de Tripoli et celles de l’opposition soutenues par l’Organisation du Traité de l’Atlantique Nord (OTAN).
Dans le préambule du texte, le Conseil encourage le Gouvernement iraquien à continuer d’affermir la démocratie et l’état de droit. Il insiste notamment sur la souveraineté du Gouvernement iraquien et sur la nécessité pour toutes les parties d’assurer la protection des civils.
Les délégations ont continué, cet après-midi, à confronter leurs points de vue sur les moyens de surmonter l’impasse qui caractérise depuis plus de 10 ans la Conférence du désarmement, au cours du débat que l’Assemblée générale tient depuis hier sur le suivi de la Réunion de haut niveau du 24 septembre 2010. Certains ont demandé à l’Assemblée d’assumer ses responsabilités et de convoquer une quatrième session extraordinaire sur le désarmement nucléaire.
Au cours de son intervention devant les membres du Conseil, M. Le Roy a fourni des informations détaillées sur le déploiement en cours de la Force intérimaire de sécurité des Nations Unies pour Abyei (FISNUA), créée le 27 juin dernier, pour une période de six mois, aux termes d’une résolution adoptée ce jour-là par le Conseil.
Le Conseil de sécurité a tenu, ce matin, un dialogue entre ses membres et les commandants des forces militaires des missions de maintien de la paix de l’Organisation des Nations Unies opérant dans différentes parties du monde en crise ou en conflit. Les commandants ont tour à tour évoqué des aspects particuliers des missions qu’ils accomplissent sur le terrain, notamment au Darfour, en République démocratique du Congo (RDC), au Liban et au Libéria.
Aux termes de la résolution 2000 (2011) dont le texte a été coparrainé par les délégations de la France et des États-Unis, le Conseil, agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, décide que l’effectif autorisé de la composante militaire de l’ONUCI restera de 9 792 membres, dont 9 600 militaires du rang et officiers, parmi lesquels 2 400 hommes supplémentaires autorisés par les résolutions 1942 (2010) et 1967 (2011) et 192 observateurs militaires.
M. Mansour a expliqué qu’il avait tenu le Conseil de sécurité et la communauté internationale informés, par le biais de lettres, sur l’intensification récente de la construction, par Israël, de logements supplémentaires dans ses colonies de peuplement, ainsi que sur la terrible situation dans laquelle sont les prisonniers palestiniens détenus dans les geôles israéliennes.
« Eau, assainissement, stabilité, prospérité et paix – ces objectifs sont inexorablement liés » a déclaré cet après-midi, le Secrétaire général à l’occasion d’une réunion de l’Assemblée générale consacrée au droit à l’eau et à l’assainissement, à laquelle ont pris part le Président de la Bolivie et le Secrétaire général de l’ONU.
« Le problème n’est pas le véhicule mais le conducteur », a diagnostiqué le Secrétaire général des Nations Unies, en ajoutant: » « Ce qui fait défaut, c’est un bon alignement parfait des priorités politiques et des objectifs multilatéraux ».