Comme chaque année en décembre, le Conseil de sécurité a entendu, cet après-midi, les Présidents sortants de neuf de ses organes subsidiaires, ces comités ou groupes de travail créés par le Conseil pour l’assister sur l’application de sanctions et autres questions spécifiques. Arrivés au terme de leur mandat de 12 mois, les cinq Présidents ont fait des propositions concrètes visant à améliorer l’efficacité de leurs instances, après s’être livrés à une critique en règle de leur fonctionnement, dont la règle du consensus.
En cours au Siège de l'ONU
Couverture des réunions
Le Représentant spécial du Secrétaire général pour l’Afghanistan, M. Tadamichi Yamamoto, a appelé, ce matin, devant le Conseil de sécurité, les pays voisins à jouer un rôle « positif » dans la recherche de la paix en Afghanistan. Celle-ci, a-t-il rappelé, ne pourra pas découler d’une solution militaire mais de pourparlers entre les Taliban et le Gouvernement afghan. S’engager dans un processus de paix ne revient pas à admettre une défaite, mais à reconnaître la réalité, a estimé le Représentant spécial, appuyé en ce sens par une majorité de délégations.
Le Conseil de sécurité a renouvelé, ce matin, pour une période de six mois, soit jusqu’au 30 juin 2017, le mandat de la Force des Nations Unies chargée d’observer le désengagement (FNUOD).
Le Conseil de sécurité a prorogé, ce matin, jusqu’au 30 novembre 2017, « ou jusqu’à l’achèvement des affaires dont ils sont ou seront saisis si celui-ci intervient avant », le mandat des juges permanents siégeant aux Chambres de première instance et à la Chambre d’appel du Tribunal pénal international pour l’ex-Yougoslavie (TPIY), ainsi que celui du Procureur.
Le Conseil de sécurité a prié, ce matin, les Nations Unies et les autres organismes compétents d’exercer une surveillance des évacuations des quartiers est d’Alep et d’autres quartiers de cette ville syrienne, en exigeant de toutes les parties qu’elles donnent à ces agents un accès en toute sécurité, immédiat et sans entrave.
Profondément alarmé par l’escalade de la violence ethnique au Soudan du Sud, le Conseil de sécurité a prorogé, cet après-midi, le mandat de la Mission des Nations Unies au Soudan du Sud (MINUSS), jusqu’au 15 décembre 2017. En adoptant la résolution 2327 (2016)* à l’unanimité de ses membres, le Conseil a également décidé d’accroître l’effectif global de la Mission en portant les effectifs de police à 2 101 policiers au maximum. Le nombre de militaires reste inchangé à 17 000 éléments, dont 4 000 pour la force de protection régionale créée par la résolution 2304 (2016), acceptée désormais par le Président sud-soudanais qui a aussi annoncé la convocation d’un dialogue national.
L’Assemblée générale s’est félicitée aujourd’hui de la nouvelle stratégie de l’ONU* en matière de lutte contre le choléra en Haïti et a, par ailleurs, encouragé les États à utiliser efficacement toutes les possibilités offertes par le sport pour mettre en œuvre le Programme de développement durable à l’horizon 2030**.
Pour sa dernière intervention devant le Conseil de sécurité sur la situation au Moyen-Orient en sa qualité de Secrétaire général des Nations Unies, M. Ban Ki-moon avait choisi d’aborder la question de la Palestine pour demander au Conseil de commencer immédiatement à élaborer, en consultation avec les parties, un cadre convenu pour trouver une solution définitive à ce conflit sur la base des négociations directes.
Le budget de la nouvelle Mission des Nations Unies en Colombie, estimé à 64,1 millions de dollars pour 2017, était aujourd’hui au cœur des travaux de la Cinquième Commission chargée des questions administratives et budgétaires qui a aussi examiné l’enveloppe demandée pour le Bureau du Conseiller spécial pour la prévention des conflits, y compris au Burundi, qui fait partie des 31 autres missions politiques spéciales dont le coût total est de 577,7 millions de dollars pour 2017.
Dans un contexte général marqué par la multiplication des conflits et la montée en puissance de l’extrémisme radical et du terrorisme, l’Assemblée générale a lancé, aujourd’hui, un appel vibrant en faveur de la promotion d’une culture de paix, plaidant pour l’entente entre les religions et le respect des « valeurs fondamentales ». Elle a par ailleurs adopté une résolution* consacrée aux emplois dans le domaine de la santé, une manière de réaffirmer le lien étroit existant entre la promotion de ce secteur et les objectifs de développement durable, notamment par le transfert de technologies.