Moyen-Orient, Soudan du Sud, Yémen, Myanmar et essor du terrorisme: face à la multiplication des conflits et des défis sur la scène internationale, de nombreux États Membres ont appelé aujourd’hui à une réforme urgente de l’Organisation des Nations Unies.
En cours au Siège de l'ONU
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L’action commune est le moyen le plus efficace de réaliser un développement et d’atteindre une paix qui bénéficient à tous, ont reconnu la quarantaine de dirigeants qui sont intervenus lors de cette quatrième journée du débat annuel de l’Assemblée générale. À un moment de l’histoire jugé décisif, le débat a revêtu un caractère souvent sombre en mettant l’accent sur les changements climatiques, les inégalités et le terrorisme.
La récente série de catastrophes naturelles dévastatrices qui s’est abattue sur l’Amérique du Nord et les Caraïbes, signe, pour beaucoup, d’une accélération des effets des changements climatiques, était au cœur des préoccupations de la trentaine de chefs d’État et de gouvernement à s’être exprimés lors de cette troisième journée du débat général annuel de l’Assemblée générale, qui a également été marquée par la crise en péninsule coréenne, le sort des Rohingya au Myanmar et la situation dans le Jammu-et-Cachemire.
À l’initiative des États-Unis, le Conseil de sécurité s’est, cet après-midi, réuni au niveau ministériel pour réfléchir aux moyens pour l’organe chargé du maintien de la paix et de la sécurité internationales de faire respecter ses résolutions adoptées pour empêcher la prolifération des armes « les plus dangereuses au monde », une séance dominée par la crise dans la péninsule coréenne.
Le Conseil de sécurité a, ce matin, prié le Secrétaire général de créer une Équipe d’enquêteurs, dirigée par un Conseiller spécial, chargée de recueillir, de conserver et de stocker des éléments de preuve en Iraq d’« actes susceptibles de constituer des crimes de guerre, des crimes contre l’humanité et des crimes de génocide perpétrés par le groupe terroriste » État islamique d’Iraq et du Levant (EIIL, également connu sous le nom de Daech) dans ce pays.
Plus de 70 ans après Hiroshima et Nagasaki, le Secrétaire général de l’ONU, M. António Guterres, a, dans un tonnerre d’applaudissements, ouvert, ce matin, à la signature le Traité sur l’interdiction des armes nucléaires, un accord « historique » et un « pas important » vers un monde exempt d’armes nucléaires.
Au deuxième jour du débat général annuel de l’Assemblée générale, une trentaine de chefs d’État et de gouvernement ont défendu leur vision du monde, dans le contexte des crises liées au climat, au nucléaire et au terrorisme international.
Le Conseil de sécurité a souligné, aujourd’hui, lors d’un débat public de haut niveau, en présence du Secrétaire général et d’une dizaine de chefs d’État et de gouvernement, l’importance d’assurer « une mise en œuvre et un suivi efficaces de la réforme des opérations de maintien de la paix », afin que celles-ci soient plus responsables, efficientes et transparentes et cessent, selon M. António Guterres, de « décevoir ».
« Nous sommes un monde en morceaux. Nous devons être un monde en paix », c’est le constat présenté, ce matin, par le Secrétaire général de l’ONU, M. António Guterres, devant l’Assemblée générale à l’ouverture de son débat général. Entre « réapprendre la complexité du dialogue mais aussi sa fécondité » et « agir par soi-même sans attendre l’appui de pays lointains ou de bureaucraties », les dirigeants de plusieurs États Membres, tels ceux de la France et des États-Unis, ont exprimé des visions diverses de ce que devrait être la communauté internationale.
« Priorité à l’être humain: paix et vie décente pour tous sur une planète préservée », c’est le thème choisi par l’Assemblée générale pour sa soixante-douzième session, thème sur lequel les chefs d’État et de gouvernement attendus entre les 19 et 25 septembre 2017 baseront leur déclaration de politique générale.