Exactement 16 ans après l’adoption de la résolution 1373 (2001) du Conseil de sécurité qui avait demandé aux États d’agir de concert pour contrer la menace du terrorisme, le Secrétaire général adjoint nouvellement nommé pour diriger le Bureau de lutte contre le terrorisme, créé en juin 2017, a présenté aujourd’hui, au Conseil de sécurité, ses priorités pour son mandat.
En cours au Siège de l'ONU
Couverture des réunions
Afin de mettre fin au « crime odieux » de la traite des personnes « où qu’il se produise », l’Assemblée générale a adopté ce matin, sans vote, une Déclaration politique* sur l’application du Plan d’action mondial** adopté en 2010.
Si de fragiles progrès sur le terrain en Syrie, dont la fin du siège de Deïr el-Zor, semblent favorables à la relance du processus de paix, l’ONU et ses organisations partenaires continuent néanmoins de se heurter à des difficultés dans la livraison de l’aide humanitaire aux populations en détresse, ont constaté, cet après-midi, de hauts fonctionnaires des Nations Unies devant le Conseil de sécurité.
La Secrétaire générale de l’Organisation de l’aviation civile internationale (OACI) et le Président du Comité 1373 (2001) concernant la lutte antiterroriste ont souligné, ce matin, devant le Conseil de sécurité, la nécessité de renforcer la coopération internationale afin de mettre en œuvre la résolution pionnière 2309 (2016) sur la sécurité aérienne et faire face, selon l’expression du délégué du Sénégal, à la « menace sournoise » que posent les groupes terroristes pour les avions civils.
À l’occasion de la Journée internationale pour l’élimination totale des armes nucléaires, de nombreux hauts responsables de l’ONU et représentants des États Membres ont appelé, aujourd’hui, à s’inspirer de l’adoption du Traité sur l’interdiction des armes nucléaires et de l’urgence engendrée par la crise dans la péninsule coréenne pour redynamiser le consensus international sur le désarmement nucléaire.
Le Représentant spécial du Secrétaire général pour le Soudan du Sud, M. David Shearer, a souligné, ce matin, devant le Conseil de sécurité, la nécessité d’un « front commun » et « d’efforts unifiés » de la communauté internationale en faveur du processus de paix dans le pays, lequel est aujourd’hui au point mort. Un point de vue partagé par les États Membres, les États-Unis n’hésitant pas à parler de « dernière chance » de sauver ce processus.
La Deuxième Commission (questions économiques et financières) a approuvé, cet après-midi, l’ordre du jour et l’organisation des travaux* de sa soixante-douzième session, en prenant connaissance d’une série d’innovations technologiques destinées à améliorer la gestion des réunions, dont la dernière devrait avoir lieu au plus tard le 22 novembre 2017.
« La maison du multilatéralisme a été profanée par des pouvoirs arrogants qui cherchent à imposer leur vision par la force » et « l’unilatéralisme pervers a atteint son apogée ». C’est en ces termes que le Ministre des affaires étrangères du Venezuela, M. Jorge Arreaza, a choisi aujourd’hui de défendre la tribune de l’ONU.
Près de trois ans après la formation d’un Gouvernement d’unité nationale, l’Afghanistan continue de faire face à des défis sécuritaires et de développement considérables, sur fond de reconfiguration des alliances politiques à l’approche d’échéances électorales, a constaté, cet après-midi, le Représentant spécial du Secrétaire général.
Le Coordonnateur spécial des Nations Unies pour le processus de paix au Moyen-Orient, M. Nickolay Mladenov, a, ce matin, devant le Conseil de sécurité, estimé que la poursuite par Israël de ses activités de peuplement rendait la solution des deux États « de plus en plus inatteignable » et sapait la confiance des Palestiniens dans les efforts de paix internationaux.