Après une journée consacrée aux interventions de mandataires et spécialistes des droits de l’enfant, la Troisième Commission, chargée des questions sociales, humanitaires et culturelles, a entendu aujourd’hui plus de 75 délégations sur le sujet.
En cours au Siège de l'ONU
Couverture des réunions
Le deuxième jour des auditions de pétitionnaires sur les 17 territoires non autonomes toujours inscrits à l’ordre du jour de la Quatrième Commission (questions politiques spéciales et décolonisation) a été l’occasion de témoigner de « l’aboutissement d’un processus de paix exemplaire » en Nouvelle-Calédonie, que représente, comme l’a décrit hier son Président, M. Philippe Germain, la tenue, le 4 novembre, du référendum sur l’autodétermination.
Aujourd’hui, à l’Assemblée générale, le Bélarus et la Fédération de Russie ont émis des réserves sur le rapport du Secrétaire général relatif au « nouveau modèle de gestion de l’ONU ». Avant cela, l’Assemblée a adopté deux résolutions entérinant les Déclarations politiques issues des réunions de haut niveau, du 26 et du 27 septembre, sur la tuberculose et sur les maladies non transmissibles.
La polémique annoncée hier entre pays développés et pays en développement sur la question du calcul des contributions au budget ordinaire de l’ONU et à celui des opérations de maintien de la paix a finalement eu lieu, ce matin, dès l’entame de la deuxième réunion de la Cinquième Commission chargée des questions administratives et budgétaires. Si la plupart des délégations ont réaffirmé la nécessité d’indexer le montant des contributions des États Membres sur leur capacité à payer, les avis ont en revanche fortement divergé sur le fait de savoir si la méthode actuelle de calcul des quotes-parts reflète bien ce principe.
Les délégations des pays africains, emmenées par celle du Rwanda, ont, ce matin, devant la Sixième Commission (questions juridiques) critiqué en des termes très vifs l’application du principe de compétence universelle, jugée, tour à tour, « abusive », « politisée » et « manipulable », alors que d’autres délégations, en particulier occidentales, ont souligné son utilité dans la lutte contre l’impunité. Poursuivant son débat sur la portée et l’application de ce principe, la Commission a entendu 30 orateurs.
En Colombie, deux ans après l’Accord de paix, « la réintégration économique des anciens combattants demeure un sujet de préoccupation majeure », dans le contexte où la vaste majorité des ex-combattants concernés par la réintégration n’a toujours pas de perspective économique claire.
Dans un contexte international marqué par la détérioration de la situation sécuritaire, c’est la question du nucléaire qui a dominé les préoccupations des délégués qui participaient, aujourd’hui, au deuxième jour du débat général de la Première Commission (désarmement et sécurité internationale).
La situation de la Polynésie française a largement dominé, aujourd’hui, les débats de la Quatrième Commission (politiques spéciales et décolonisation) avec en toile de fond l’annonce, par un indépendantiste, qu’une plainte visant la France avait été déposée début octobre à la Cour pénale internationale (CPI). Le Président de la Nouvelle-Calédonie est également intervenu pour faire le point sur le déroulement, le 4 novembre, du référendum sur l’autodétermination.
« Écoutons et examinons ce que les enfants nous disent et agissons rapidement si nous ne voulons pas échouer encore », a lancé aujourd’hui la Présidente du Comité des droits de l’enfant, Mme Renate Winter à l’adresse de la Troisième Commission, qui commençait à examiner la question de ces droits.
Les délégations de la Deuxième Commission (questions économiques et financières) ont réfléchi, lors de ce deuxième jour du débat général, aux meilleurs outils à leur disposition pour accélérer la mise en œuvre du Programme de développement durable à l’horizon 2030.