Comment rendre une société plus inclusive et favorable aux femmes alors qu’elle tient fragilement sur ses bases? C’est ce défi, posé actuellement au Gouvernement fédéral somalien et aux États membres de la fédération, qui a été présenté au Conseil de sécurité cet après-midi par la Vice-Secrétaire générale de l’ONU, Mme Amina J. Mohamed, après sa visite à Mogadiscio le 12 septembre dernier.
En cours au Siège de l'ONU
Couverture des réunions
Le sixième et dernier jour du débat général a été marqué par l’intervention d’un grand nombre de pays du Moyen-Orient, y compris la Syrie et le Yémen, qui sont inscrits à l’ordre du jour du Conseil de sécurité, qui se sont succédé à la tribune de l’Assemblée générale pour attirer l’attention sur le fléau du terrorisme. Si les défis de la pandémie et de l’impact des changements climatiques qui ont dominé les débats sont bien réels pour ces pays aussi, c’est la lutte contre le terrorisme et son financement qui ont le plus préoccupé les dirigeants de cette région décrite par le Premier Ministre israélien, comme une mer agitée.
À l’occasion du vingt-cinquième anniversaire de l’adoption du Traité sur l’interdiction complète et générale des essais d’armes nucléaires (TICE), le Conseil de sécurité a tenu aujourd’hui une réunion visant à promouvoir ce texte fondamental pour le désarmement nucléaire mais qui n’est toujours pas entré en vigueur.
Doublement impactés par les changements climatiques et la pandémie de COVID-19, les petits États insulaires en développement (PEID) se sont présentés au cinquième jour du débat général de l’Assemblée générale, en rang serré, pour alerter la communauté internationale de leur vulnérabilité particulière. Ils ont attiré l’attention sur le « fardeau disproportionné » qu’ils portent, comme en attestent l’élévation du niveau de la mer ou la récurrence des cyclones.
Au quatrième jour de son débat général annuel, la tribune de l’Assemblée générale a permis aux chefs d’État de partager plusieurs constats. Avant tout, celui d’une nécessaire collaboration pour affronter les crises climatique et sanitaire. Le Président du Conseil de l’Union européenne (UE), M. Charles Michel, n’a pas mâché ses mots: « en perpétrant des tortures sur notre environnement, en abusant les ressources naturelles, en maltraitant les forêts et les océans, ce sont des actes de guerre que nous avons déclenchés ». Ensuite, les intervenants se sont à divers niveaux inquiétés du retour à des tendances unilatéralistes. Ces « ambitions de domination », selon la formule de M. Michel, entraînent en réaction un réalignement des priorités stratégiques vers la défense chez certains membres.
La pandémie de COVID-19 a changé pour toujours la nature de notre engagement multilatéral, a résumé le Président de la République sud-africaine, M. Cyril Ramaphosa, à l’ouverture du troisième jour du débat annuel de l’Assemblée générale. Cette pandémie a réduit à néant dans certains pays, notamment du continent africain, des années de progrès en matière de développement et creuse les inégalités préexistantes. C’est pourquoi la réalisation des objectifs de développement durable (ODD) est aujourd’hui plus essentielle que jamais, se sont accordés à dire une majorité d’intervenants.
Un débat de haut niveau au Conseil de sécurité a été aujourd’hui l’occasion pour les membres du Conseil d’étaler au grand jour leurs profondes divergences sur la pertinence ou non d’inscrire « le climat et la sécurité » à l’ordre du jour de l’organe principal du système de Nations Unies chargé du maintien de la paix et de la sécurité internationales.
Au second jour de son débat général annuel, l’Assemblée générale a entendu de vigoureux plaidoyers en faveur de la démocratie, attaquée de toutes parts pendant la pandémie de COVID-19, selon le Président du Ghana; certains États accusant les régimes autoritaires « d’exporter la peur », comme la Présidente de l’Estonie. Cette journée a été aussi marquée par les appels à régler les conflits actuels, à commencer par le plus ancien d’entre eux, le conflit israélo-palestinien. « La situation actuelle n’est tout simplement pas tenable », a déclaré le Roi de Jordanie.
À l’occasion du vingtième anniversaire de l’adoption de la Déclaration et du Programme d’action de Durban, l’Assemblée générale a réaffirmé aujourd’hui, que l’ensemble des documents adoptés dans le cadre de la Conférence mondiale contre le racisme, la discrimination raciale, la xénophobie et l’intolérance qui y est associée et de son suivi « offrent aux Nations Unies un dispositif général et détaillé sur lequel fonder solidement la lutte » contre ces fléaux.
Plus que jamais « au bord du précipice », « le monde doit se réveiller », s’est alarmé ce matin le Secrétaire général de l’ONU, M. António Guterres, dans un réquisitoire prononcé à l’ouverture du débat général de l’Assemblée générale. Notoirement absents l’an dernier, les chefs d’État ont été plusieurs aujourd’hui à se succéder à la tribune après une session 2020 faite de déclarations préenregistrées en raison de la pandémie de COVID-19.