La Cinquième Commission chargée des questions administratives et budgétaires a achevé, aujourd’hui, son débat sur la question qui s’annonce controversée de la modification du barème des quotes-parts du budget ordinaire et des opérations de paix de l’ONU, pour la période allant de 2022 à 2024.
En cours au Siège de l'ONU
Couverture des réunions
La deuxième journée du débat général de la Première Commission, chargée des questions de désarmement et de sécurité internationale, a été dominée d’une part par les aspects du désarmement nucléaire, d’autre part par diverses questions relatives aux armes conventionnelles. Plusieurs des 26 délégations nationales qui ont pris la parole ont en outre mis en avant les conséquences néfastes de la pandémie, occasion de s’indigner encore plus du montant de dépenses d’armement dans un monde où la crise sanitaire a aggravé la pauvreté.
La Troisième Commission, chargée des questions sociales, humanitaires et culturelles, a dialogué, aujourd’hui, avec la Directrice exécutive adjointe d’ONU-Femmes et trois titulaires de mandats spéciaux sur le thème de la promotion des femmes, l’occasion pour les intervenantes d’attirer l’attention des délégations sur la nette détérioration de la condition féminine durant la pandémie de COVID-19 et de se soucier du sort des femmes et des filles vivant en situation d’urgence, notamment en Afghanistan, où les droits acquis ces dernières années sont menacés d’inversion.
Alors que la prorogation du mandat de la Mission de l’Organisation des Nations Unies pour la stabilisation en République démocratique du Congo (MONUSCO) doit bientôt être mise aux voix, le Conseil de sécurité devrait approuver le plan de transition du Secrétaire général, ce dernier reposant en partie sur la capacité des autorités congolaises à financer et créer les conditions nécessaires au retrait de la Mission, a estimé, ce matin, la Représentante spéciale du Secrétaire général et Cheffe de la Mission, Mme Bintou Keïta.
Si la situation dans laquelle se trouve actuellement Haïti est bien « sombre » de l’avis de tous, il existe néanmoins des « signes encourageants », a déclaré, ce matin, au Conseil de sécurité, la Représentante spéciale du Secrétaire général pour Haïti et Cheffe du Bureau intégré des Nations Unies en Haïti (BINUH).
La Cinquième Commission chargée des questions administratives et budgétaires a adopté aujourd’hui son programme de travail* marqué par la question « cruciale », selon les mots de la Jamaïque, de la modification du barème des quotes-parts du budget ordinaire et des opérations de paix de l’ONU, pour la période allant de 2022 à 2024. Le principe de la capacité de payer a été mis en avant par plusieurs délégations.
Une fois n’est pas coutume, c’est par un vibrant plaidoyer du Commissaire général de l’Office de secours et de travaux des Nations Unies pour les réfugiés de Palestine dans le Proche-Orient (UNRWA), M. Philippe Lazzarini, que la Quatrième Commission, chargée des questions politiques spéciales et de la décolonisation, a donné le coup d’envoi de ses travaux de fonds de la présente session.
« La Première Commission démarre ses travaux dans un contexte persistant de crise sanitaire mondiale et d’augmentation continue des dépenses militaires mondiales qui alimente le cycle de l’insécurité et de la défiance », a déclaré avec gravité ce matin la Haute-Représentante pour les affaires de désarmement, Mme Izumi Nakamitsu, devant l’organe de l’Assemblée générale chargée des questions de désarmement et de sécurité internationale, qui entamait son débat général.
La Troisième Commission chargée des questions sociales, humanitaires et culturelles a poursuivi aujourd’hui son débat général, marqué une nouvelle fois par les importantes préoccupations que nourrissent les États Membres au sujet de la pandémie de COVID-19, notamment en ce qui concerne ses effets disproportionnés sur les femmes et sur leur statut socioéconomique.
Exprimant leur lassitude devant un dossier qui n’avance pas, la majorité des membres du Conseil de sécurité ont exigé, cet après-midi, davantage de coopération de la part de la République arabe syrienne en vue de la mise en œuvre de ses obligations découlant de la Convention sur l’interdiction des armes chimiques et de la résolution 2118 (2013) du Conseil.