Le Conseil de sécurité a adopté une résolution proposée par les États-Unis après avoir rejeté cinq propositions d’amendements, présentés soit par les pays européens du Conseil (Danemark, France, Grèce, Royaume-Uni et Slovénie), soit par la Fédération de Russie, soit par les États-Unis.
En cours au Siège de l'ONU
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Trois ans, jour pour jour, après le déclenchement du conflit en Ukraine, l’Assemblée générale a adopté deux résolutions –dont une qui a été amendée- appelant à la paix en Ukraine, l’une présentée par la Vice-Ministre ukrainienne des affaires étrangères et l’autre par les États-Unis. Les États Membres ont tranché « à la Salomon » en octroyant 93 votes en faveur de chacun des textes, alors que de nombreuses délégations ont affirmé « rien sur l’Ukraine sans l’Ukraine ».
À l’unanimité de ses membres, le Conseil de sécurité a adopté, cet après-midi, une résolution qui « condamne fermement » l’offensive menée par le M23 en République démocratique du Congo (RDC) et les avancées qu’il réalise dans les provinces du Nord-Kivu et du Sud-Kivu avec le soutien de la Force de défense rwandaise. Présenté par la France, porte-plume sur le dossier congolais, le texte exige la cessation des hostilités, invite toutes les parties à conclure un cessez-le-feu et appelle au retrait immédiat du M23 et de ses alliés rwandais.
Ce matin, le Conseil de sécurité s’est penché sur la situation en République centrafricaine, où la Représentante spéciale du Secrétaire général pour ce pays a fait le point sur l’avancement des préparatifs des élections locales, législatives et présidentielle prévues cette année.
Le Conseil de sécurité achève aujourd’hui le débat public qu’elle a entamé mardi, au niveau ministériel, à l’initiative de sa présidence chinoise sur le thème « Maintien de la paix et de la sécurité internationales: pratiquer le multilatéralisme, réformer et améliorer la gouvernance mondiale ».
Réuni en urgence à la demande de la France, le Conseil de sécurité a entendu cet après-midi les appels de deux hauts responsables de l’ONU, de ses membres et de plusieurs délégations africaines à prendre des mesures pour éviter que la situation ne se détériore davantage dans l’est de la République démocratique du Congo (RDC) et empêcher une guerre régionale.
Alors qu’il y a à peine deux jours, la Libye célébrait le quatorzième anniversaire de la révolution du 17 février, son rêve d’une société civile, démocratique et prospère reste inachevé, a déploré, ce matin au Conseil de sécurité, la Secrétaire générale adjointe aux affaires politiques et à la consolidation de la paix, qui a blâmé les profondes divisions régnant dans ce pays, ainsi que sa mauvaise gestion économique et la concurrence des intérêts nationaux et étrangers.
Après avoir entamé hier sa session 2025, le Comité spécial des opérations de maintien de la paix se réunit ce matin pour entendre les derniers orateurs participant à son débat général.
Le Comité spécial des opérations de maintien de la paix, cet organe subsidiaire de l’Assemblée générale des Nations Unies, également connu sous le nom de Comité des 34 (C34), a entamé, aujourd’hui, sa session de fond de 2025 qui se prolongera jusqu’au 14 mars. Cette année marque un jalon pour le Comité établi en 1965 et qui a pour mandat d’entreprendre chaque année une étude d’ensemble de la question des opérations de maintien de la paix et de faire des recommandations.
Le Conseil de sécurité a tenu, aujourd’hui, un débat public au niveau ministériel sur le thème « Maintien de la paix et de la sécurité internationales: pratiquer le multilatéralisme, réformer et améliorer la gouvernance mondiale ». La Chine en avait fait l’événement phare de sa présidence en février et c’est en toute logique que son chef de la diplomatie, M. Wang Yi, a présidé aux échanges, plaidant pour une représentation plus juste et équitable des pays en développement dans les structures de gouvernance, à commencer par le Conseil de sécurité.