En 15 ans, la population des Émirats arabes unis a augmenté de 300%, montrant bien la pertinence du thème « Villes durables, mobilité humaine et migrations internationales » dont débat la Commission de la population et du développement depuis trois jours, avec un accent particulier aujourd’hui sur l’accès des migrants à la santé sexuelle et reproductive.
En cours au Siège de l'ONU
Conseil économique et social
Les défis des migrations internes pour l’urbanisation ont mobilisé, aujourd’hui, l’attention de la Commission de la population et du développement, au deuxième jour du débat général, qui a également été marqué par les préoccupations sur la situation des femmes migrantes.
« Villes durables, mobilité humaine et migrations internationales », ce thème choisi cette année par la Commission de la population et du développement, qui a ouvert sa session 2018 aujourd’hui, touche à des questions « très importantes et très complexes ». Il s’agit, s’est expliquée la Directrice exécutive du Fonds des Nations Unies pour la population (FNUAP), de questions « qui parlent des gens, de leur vie, de leur santé, de leurs droits, de leur sécurité et de leurs opportunités ».
Avec près de 2,5 milliards d’internautes, les mégadonnées sont « la ressource la plus précieuse au monde », « le pétrole du XXIe siècle ». C’est ce qu’a appris aujourd’hui du magazine « The Economist », le Conseil économique et social (ECOSOC) qui tenait la session 2018 de son Forum des partenariats sur le thème « partenariats pour des sociétés résilientes et inclusives: les contributions du secteur privé ».
« Nous avons devant nous des résultats formidables pour toutes les femmes rurales », s’est exclamée la Présidente de la Commission de la condition de la femme en clôturant la soixante-deuxième session de cet organe subsidiaire du Conseil économique et social (ECOSOC), parlant d’« une journée à marquer d’une pierre blanche ».
La Commission de la condition de la femme a mis en évidence, ce matin, la contribution que peuvent apporter ses travaux à ceux du Conseil économique et social (ECOSOC) et du Forum politique de haut niveau pour le développement durable pour 2018.
Afin de s’assurer que chaque femme compte et que l’objectif de développement durable 5, « parvenir à l’égalité des sexes et autonomiser toutes les femmes et les filles » soit réalisé à l’horizon 2030, la Commission de la condition de la femme a tenu, cet après-midi, une table ronde sur les méthodes novatrices de collecte et d’analyse des données pour mesurer les progrès.
La Commission de la condition de la femme a entendu, ce matin, le dernier exposé volontaire national présenté au cours de la session, celui de la Slovaquie, ce qui a permis d’évaluer la participation et l’accès des femmes slovaques aux médias et aux technologies de l’information et des communications (TIC) en tant qu’outils de leur autonomisation.
Des appels à la mobilisation pour faire face à l’impact disproportionné de la cyberviolence sur les femmes ont été entendus aujourd’hui à la Commission de la condition de la femme qui menait, en parallèle du débat général, une évaluation de la participation et de l’accès des femmes aux médias et aux technologies de l’information et des communications (TIC), basée sur les exposés volontaires de 12 États Membres.
Au deuxième jour de sa session annuelle, la Commission de la condition de la femme, organe subsidiaire du Conseil économique et social (ECOSOC), a tenu deux tables rondes ministérielles en parallèle du débat général. La discussion du matin a donné la parole à une quarantaine de représentants de gouvernements et de la société civile qui ont présenté des exemples d’alliances devant servir de tremplin pour l’autonomisation de la femme rurale.