Le Comité des ONG a décidé, aujourd’hui, de recommander au Conseil économique et social (ECOSOC) d’octroyer un statut consultatif spécial à 24 ONG qui ont finalement obtenu satisfaction après le report de leur dossier.
Le Comité des ONG a décidé, aujourd’hui, de recommander au Conseil économique et social (ECOSOC), l’octroi d’un statut consultatif spécial à 26 ONG mais ses membres ne se sont pas entendus sur le sort à réserver à « Human Rights Foundation » (États-Unis), organisation qui avait déjà essuyé un refus en 2008. Outre cette ONG, le Comité a reporté l’examen des dossiers de 26 autres organisations.
La reprise des travaux de sa session de 2012 a été l’occasion pour le Comité chargé des organisations non gouvernementales (ONG) de recommander, aujourd’hui, au Conseil économique et social (ECOSOC) d’octroyer le statut consultatif spécial à 37 ONG. Neuf autres ONG ont vu l’examen de la prise de toute décision finale concernant leur demande d’accréditation reporté dans l’attente de précisions et d’informations supplémentaires sur leur candidature.
Arguant que son nom date d’avant l’adoption de la Déclaration des Nations Unies sur les droits des peuples autochtones, l’Instance permanente sur les questions autochtones a, dans une de ses recommandations, demandé au Conseil économique et social (ECOSOC) que son nom soit remplacé par « Instance permanente sur les droits des peuples autochtones ».
Avant de conclure cet après-midi le débat qu’elle a entamé mardi dernier* sur les droits de l’homme, l’Instance permanente sur les questions autochtones a décidé de tenir sa session de 2013 au Siège de l’ONU, à New York, du 20 au 31 mai, et d’organiser une réunion de trois jours sur le thème « Les jeunes autochtones, identité, défis et espoir: articles 14, 17, 21 et 25 de la Déclaration des Nations Unies sur les droits des peuples autochtones ».
« Triomphe de la justice et de la dignité humaine », c’est par ces mots que le Sous-Secrétaire général aux droits de l’homme a célébré aujourd’hui, au Siège des Nations Unies à New York, le cinquième anniversaire de la Déclaration des Nations Unies sur les droits des peuples autochtones –« Déclaration »- adoptée par l’Assemblée générale en 2007 après 20 ans de négociation.
Comment obtenir des multinationales le respect des droits des peuples autochtones? C’est le débat qu’a tenu cet après-midi l’Instance permanente sur les questions autochtones, au cours duquel des appels ont été lancés pour des mesures incitatives et, en cas d’entêtement, pour des sanctions collectives.
L’Instance permanente sur les questions autochtones a conclu aujourd’hui que s’il est trop tôt pour évaluer l’impact de la Déclaration des Nations Unies sur les droits des peuples autochtones, cinq ans à peine après son adoption, il est tout de même possible de constater de sérieux obstacles dans la mise en œuvre, dont les moindres ne sont pas les agissements de l’industrie extractive.
Complémentaire du concept de sécurité alimentaire qui concerne la quantité d’aliments disponibles, la souveraineté alimentaire, abordée pour la première fois lors du Sommet de l’alimentation de 1996 à Rome, accorde une importance aux conditions sociales et environnementales de production des aliments. Elle prône un accès plus équitable à la terre pour les paysans pauvres au moyen, si nécessaire, de réformes agraires et de la sécurisation des droits fonciers.
Ce débat a été l’occasion pour les représentants des peuples autochtones de la Fédération de Russie et de l’Ukraine (Crimée) de regretter l’absence de mesures de protection des droits des peuples autochtones dans leurs pays respectifs.