« Fournir des armes aux terroristes revient à leur fournir le moyen de tuer, détruire et terroriser. » C’est sur cette prémisse, rappelée par le représentant de l’Égypte, que le Conseil de sécurité a adopté, ce matin, une résolution visant à empêcher les terroristes de se procurer des armes ou les moyens d’en fabriquer.
En cours au Siège de l'ONU
Conseil de sécurité
À sa 66e séance, le 22 juin 2017, le Groupe de travail du Conseil de sécurité sur le sort des enfants en temps de conflit armé a décidé, dans le cadre de l’examen du cinquième rapport du Secrétaire général sur le sort des enfants touchés par le conflit armé au Soudan (S/2017/191), portant sur la période allant du 1er mars 2011 au 31 décembre 2016, d’adresser à toutes les parties au conflit armé au Soudan le message suivant, sous la forme d’une déclaration publique de son président, dans lequel il:
Les membres du Conseil de sécurité ont condamné dans les termes les plus fermes l’attentat terroriste perpétré le 31 juillet 2017 contre l’ambassade d’Iraq à Kaboul, au cours duquel deux employés civils afghans ont été tués à l’intérieur des locaux et un policier blessé, et dont des éléments locaux affiliés à l’État islamique d’Iraq et du Levant (EIIL/Daech) ont revendiqué la responsabilité.
Le 28 juillet 2017, le Comité du Conseil de sécurité faisant suite aux résolutions 1267 (1999), 1989 (2011) et 2253 (2015)concernant l’EIIL (Daech), Al-Qaida et les personnes, groupes, entreprises et entités qui leur sont associés a radié l’entrée ci-après de la Liste des personnes et entités visées par les sanctions contre l’EILL (Daech) et Al-Qaida à l’issue de l’examen par le Comité de la demande de radiation présentée par ce requérant par le biais du Médiateur créé par la résolution 1904 (2009), et après son examen du rapport d’ensemble du Médiateur sur cette demande.
Le Conseil de sécurité a décidé, ce matin, de proroger le mandat de la Force des Nations Unies chargée du maintien de la paix à Chypre jusqu’au 31 janvier 2018.
Tout en constatant une diminution récente de la violence dans certaines régions de la Syrie, Mme Ursula Mueller, Sous-Secrétaire générale aux affaires humanitaires et Coordonnatrice adjointe des secours d’urgence, s’est inquiétée, ce matin, devant le Conseil de sécurité, de la situation humanitaire « extrêmement difficile » dans laquelle se trouvent toujours les civils, une situation aggravée, selon elle, par la persistance d’entraves à l’accès humanitaire. Mais elle a été vivement prise à partie par le représentant de la République arabe syrienne, qui a reproché à ses services de vouloir se substituer au Gouvernement syrien et à l’ONU de ne pas prendre en compte les victimes et les dommages causés par la « prétendue coalition internationale » dirigée par les États-Unis.
Les membres du Conseil de sécurité se félicitent des efforts déployés récemment pour renforcer entre tous les Libyens un dialogue politique inclusif qui a l’appui des voisins de la Libye, de ses partenaires internationaux et des organisations régionales dans le cadre de l’Accord politique libyen approuvé par le Conseil dans sa résolution 2259.
L’Envoyé spécial du Secrétaire général au Burundi, M. Michel Kafando, a jugé « impératif », ce matin devant le Conseil de sécurité, que le Gouvernement burundais accepte un dialogue inclusif avec l’opposition tant à l’intérieur qu’en exil, comme le lui demandent les pays de la sous-région et l’Union africaine, appuyés par l’ONU. De son côté, le Président de la configuration Burundi de la Commission de consolidation de la paix, M. Jürg Lauber, a exhorté la communauté internationale à continuer de suivre de très près la situation dans le pays, à appuyer les efforts de médiation africains et discuter franchement avec le Gouvernement des conditions d’assistance tout en créant les conditions favorables à des élections libres et pacifiques en 2020.
Les membres du Conseil de sécurité ont condamné dans les termes les plus vigoureux l’attentat perpétré le 25 juillet 2017 contre les soldats de la paix de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation en République centrafricaine (MINUSCA) à Bangassou (Mbomou) par des individus soupçonnés d’être des éléments anti-balaka. Deux soldats de la paix marocains ont été tués et un blessé lors de cet attentat commis deux jours après l’attaque qui a causé la mort d’un autre soldat de la paix marocain.
Le Conseil de sécurité a adopté, ce matin, une déclaration présidentielle, dans laquelle il exprime sa préoccupation face à la situation politique actuelle en République démocratique du Congo (RDC), compte tenu des difficultés auxquelles se heurte la mise en œuvre de « l’Accord global et inclusif » de paix signé le 31 décembre dernier, de la dégradation des conditions de sécurité dans la région du Kasaï et de l’augmentation des violations des droits de l’homme à travers le pays.