Le Conseil de sécurité a été informé ce matin des derniers progrès du processus de paix en Colombie par le Représentant spécial du Secrétaire général et Chef de la Mission des Nations Unies, M. Jean Arnault, qui a également plaidé en faveur du déploiement d’une nouvelle mission politique des Nations Unies, d’ailleurs prévue par l’« Accord final pour la fin du conflit et la construction d’une paix stable et durable », signé le 24 novembre 2016 à Bogota.
En cours au Siège de l'ONU
Conseil de sécurité
Le Conseil de sécurité, pour la première fois, ce matin, s’est déclaré vivement préoccupé par la menace que les mines terrestres, les restes explosifs de guerre et les engins explosifs artisanaux font peser sur les civils et les réfugiés qui retournent chez eux, ainsi que sur les agents humanitaires, le personnel civil et les forces de l’ordre.
Le Conseil de sécurité a renouvelé aujourd’hui pour une nouvelle période de six mois, jusqu’au 31 décembre 2017, le mandat de la Force des Nations Unies chargée d’observer le désengagement (FNUOD).
Le Conseil de sécurité a, cet après-midi, prorogé le mandat de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation au Mali (MINUSMA) jusqu’au 30 juin 2018 en renforçant ses capacités opérationnelles.
La présentation du troisième rapport du Secrétaire général sur l’application de la résolution 2231 (2015) a été l’occasion pour le Secrétaire général adjoint aux affaires politiques, M. Jeffrey Feltman, et la grande majorité des membres du Conseil de sécurité de défendre le Plan d’action global commun conclu en 2015 face à la représentante des États-Unis, laquelle s’est au contraire attachée à dénoncer « la véritable nature du régime iranien », comparé à un scorpion face à la « grenouille naïve » que serait le Conseil de sécurité.
Le Secrétaire général adjoint aux affaires humanitaires et Coordonnateur des secours d’urgence, M. Stephen O’Brien, a, ce matin, au cours de son exposé mensuel sur la situation humanitaire en Syrie, de nouveau plaidé pour que l’aide de l’ONU et de ses partenaires parvienne jusqu’aux Syriens, en particulier aux 540 000 personnes assiégées, interpellant « toutes les parties au conflit » pour qu’elles fournissent un « accès sûr et sans entrave » à cet effet.
Le Conseil de sécurité a décidé, cet après-midi, de proroger jusqu’au 15 novembre 2018 le mandat du Groupe d’experts de son Comité concernant la Libye.
Le Conseil de sécurité a, cet après-midi, reconduit l’Opération hybride Union africaine-Nations Unies au Darfour (MINUAD) jusqu’au 30 juin 2018, en reconfigurant son mandat et en réduisant fortement ses effectifs militaires et de police.
Le Conseil de sécurité a tenu aujourd’hui, et pour la troisième fois en un an, un débat consacré à la non-prolifération des armes de destruction massive. Organisé à l’initiative de la présidence bolivienne du Conseil, pays qui assume en outre la présidence du Comité du Conseil de sécurité établi en vertu de la résolution 1540 (2004), dit « Comité 1540 », le débat, animé par une soixantaine d’interventions, s’est largement concentré sur la mise en œuvre de cette dernière.
À sa huitième séance, tenue le 16 décembre 2016, le Comité du Conseil de sécurité créé par la résolution 1591 (2005) concernant le Soudan s’est entretenu avec les représentants du Soudan, de l’Érythrée, de l’Éthiopie, de la Libye, de l’Ouganda et du Tchad en vue de continuer à renforcer le dialogue avec les délégations invitées, en particulier sur les obstacles que doit surmonter la région pour parvenir à la mise en œuvre intégrale et effective des mesures prévues dans ladite résolution en ce qui concerne le Darfour, ainsi que sur le rôle que le Comité et son groupe d’experts pourraient jouer afin d’appuyer le processus politique en cours au Darfour. Il s’agissait de la quatrième séance de ce type depuis la création, en 2005, du Comité des sanctions concernant le Soudan