À l’approche de la fin de la période de transition, prévue le 17 décembre prochain, le nouveau Représentant spécial du Secrétaire général pour la Libye, M. Ghassan Salamé, s’est dit « convaincu », devant le Conseil de sécurité, que « notre attachement à l’Accord politique libyen comme cadre de référence ne doit pas nous empêcher de nous adresser à tous les Libyens, quels que soient leurs statuts et leurs positions passées ou présentes, de sorte de pouvoir garantir une réconciliation pour tous ».
En cours au Siège de l'ONU
Conseil de sécurité
Dans une déclaration présidentielle adoptée ce matin, le Conseil de sécurité a déterminé qu’il n’était pas nécessaire, « à ce stade », d’apporter de nouveaux ajustements aux sanctions à l’encontre des Taliban, contenues dans sa résolution 2255 (2015).
Le Conseil de sécurité a examiné, ce matin, la situation au Soudan du Sud, toujours en proie au conflit deux ans après l’Accord de paix, alors que se déploie progressivement la Force de protection régionale (FPR) autorisée par la résolution 2304 (2016) et que l’Autorité intergouvernementale pour le développement (IGAD) a appelé à mettre en place un Forum de revitalisation de l’Accord de paix.
Si la situation politique en Guinée-Bissau s’est apaisée depuis quelques semaines, la mise en œuvre de l’Accord de Conakry et de la feuille de route de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), « principaux cadres de résolution de la crise », est toujours dans l’impasse, a constaté, cet après-midi, le Représentant spécial du Secrétaire général pour ce pays, M. Modibo Touré, en exhortant les parties prenantes à se réengager en faveur du dialogue et à s’entendre sur un « pacte de stabilité ».
La crise, le mois dernier, qui a secoué la vieille ville de Jérusalem, « foyer des sites sacrés des trois religions monothéistes », a démontré que les tensions peuvent dégénérer, menaçant de « modifier » la nature du conflit israélo-palestinien et d’embraser la région, a déclaré, ce matin, devant le Conseil de sécurité, le Sous-Secrétaire général aux affaires politiques, M. Miroslav Jenča.
Le 18 août 2017, le Comité du Conseil de sécurité faisant suite aux résolutions 1267 (1999), 1989 (2011) et 2253 (2015) concernant l’EIIL (Daech), Al-Qaida et les personnes, groupes, entreprises et entités qui leur sont associés a approuvé l’inscription de l’entrée ci‑après sur la Liste des individus associés à l’EIIL (Daech)et Al-Qaida faisant l’objet de sanctions –gel des avoirs, interdiction de voyager et embargo sur les armes– conformément au paragraphe 1 de la résolution 2368 (2017) du Conseil de sécurité adoptée en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies:
Le Conseil de sécurité a entendu, ce matin, les propositions de deux hauts responsables de l’ONU afin de régler la situation au Yémen, pays qui fait face à « une triple tragédie » constituée par la famine, une épidémie de choléra sans précédent et un véritable « choléra politique » entravant la voie vers la paix.
On trouvera ci-après le texte de la déclaration à la presse faite, aujourd’hui, par le Président du Conseil de sécurité pour le mois d’août, M. Amr Abdellatif Aboulatta (Égypte):
L’examen, ce matin, par le Conseil de sécurité, du rapport final du Groupe d’experts des Nations Unies sur la République démocratique du Congo (RDC)* a été l’occasion pour les membres du Conseil de sécurité de rendre un hommage appuyé aux deux experts du Groupe -Michel Sharp et Zaida Catalán- assassinés fin mars au Kasaï en même temps que leur interprète, en présence de membres de leur famille.
Le 4 août 2017, le Comité du Conseil de sécurité créé par la résolution 1533 (2004) concernant la République démocratique du Congo a tenu avec les représentants des États intéressés une séance publique d’information sur l’exploitation illégale des ressources naturelles en République démocratique du Congo.