Le Conseil de sécurité a exprimé, ce matin sa, « profonde préoccupation face aux besoins humanitaires dans le monde, qui n’ont jamais été si grands », et au « risque de famine qui menace plus de 20 millions de personnes au Yémen, en Somalie, au Soudan du Sud et dans le nord-est du Nigéria », quatre pays en conflit.
En cours au Siège de l'ONU
Conseil de sécurité
En réponse aux tirs de missiles balistiques effectués par la République populaire démocratique de Corée (RPDC) au mois de juillet dernier, le Conseil de sécurité a décidé aujourd’hui, en adoptant à l’unanimité la résolution 2371 (2017), de considérablement renforcer le régime de sanctions à l’égard de ce pays.
À sa 67e réunion, le 3 août 2017, le Groupe de travail du Conseil de sécurité sur le sort des enfants en temps de conflit armé, à l’occasion de l’examen du quatrième rapport du Secrétaire général sur les enfants et les conflits armés aux Philippines (S/2017/294) pour la période allant du 1er décembre 2012 au 31 décembre 2016, est convenu d’adresser, sous la forme d’une déclaration publique de son président, le message ci-après dans lequel il:
Le Conseil de sécurité s’est penché, ce matin, sur l’amélioration de l’efficacité des sanctions imposées par l’Organisation des Nations Unies, cet instrument « entre les mots et la guerre » considéré par beaucoup comme une composante essentielle des pouvoirs mis à sa disposition pour préserver la paix et la sécurité internationales.
On trouvera ci-après le texte de la déclaration à la presse faite, aujourd’hui, par le Président du Conseil de sécurité pour le mois d’août, M. Amr Abdellatif Aboulatta (Égypte):
Le 21 juillet 2017, le Comité du Conseil de sécurité créé par la résolution 2127 (2013) concernant la République centrafricaine a examiné, lors de consultations, le bilan à mi-parcours du Groupe d’experts sur la République centrafricaine soumis en application de l’alinéa c) du paragraphe 28 de la résolution 2339 (2017).
Les membres du Conseil de sécurité ont condamné dans les termes les plus énergiques l’attentat terroriste odieux et lâche qui s’est produit, le 1er août 2017, dans une mosquée de Hérat, en Afghanistan, faisant plus de 90 morts ou blessés, et qui a été revendiqué par la branche locale de l’État islamique d’Iraq et du Levant (EIIL ou Daech).
De la consolidation de la paix aux mesures visant à empêcher les terroristes d’acquérir des armes, en passant par le renforcement de l’efficacité des sanctions onusiennes et la coopération des Nations Unies avec les organisations régionales et sous-régionales, la présidence égyptienne du Conseil de sécurité pour ce mois d’août 2017 sera placée sous le signe de la pluralité des sujets à l’ordre du jour des 15 membres, a expliqué, ce matin, le Représentant permanent de l’Égypte, M. Amr Abdellatif Aboulatta, lors de la traditionnelle conférence de presse suivant l’adoption, par le Conseil, de son programme de travail mensuel.
Le Conseil de sécurité a adopté, ce matin, une déclaration présidentielle dans laquelle il exprime sa préoccupation face à la stagnation du dialogue au Burundi, et « demande instamment à toutes les parties burundaises de prendre des mesures supplémentaires pour sortir de l’impasse politique actuelle ».
Le 2 août 2017, le Comité a approuvé l’inscription de l’entrée ci-après sur la Liste des personnes et entités visées par le gel des avoirs, l’interdiction de voyager et les autres mesures relatives aux tentatives d’exportation illicite de pétrole, y compris de pétrole brut et de produits pétroliers raffinés, depuis la Libye (la « Liste relative aux sanctions contre la Libye ») prévus aux paragraphes 15 et 17 de la résolution 1970 (2011) du Conseil de sécurité, au paragraphe 19 de la résolution 1973 (2011) et au paragraphe 10 de la résolution 2146 (2014), prorogés et modifiés au paragraphe 2 de la résolution 2362 (2017), et adoptés en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies.