Le Conseil de sécurité a entendu, cet après-midi, un exposé sur le dernier rapport d’activité du Comité du Conseil de sécurité créé par la résolution 1591 (2005) concernant le Soudan (Comité 1591). Le Président du Comité 1591, M. Joonkook Hwang, Représentant permanent de la République de Corée, a précisé que le rapport présenté couvre la période allant du 12 septembre 2024 à ce jour.
En cours au Siège de l'ONU
Soudan
Après l’examen du huitième rapport du Secrétaire général sur les enfants et le conflit armé au Soudan (S/2024/443) et l’adoption de conclusions sur ce rapport, le Groupe de travail du Conseil de sécurité sur les enfants et les conflits armés a décidé d’adresser, sous la forme d’une déclaration publique de sa présidente, les messages suivants:
Le 7 novembre 2024, en application du paragraphe 5 de la résolution 2664 (2022), un représentant du Bureau de la coordination des affaires humanitaires a présenté, au nom de la Coordonnatrice des secours d’urgence, un exposé au Comité du Conseil de sécurité créé par la résolution 1591 (2005) concernant le Soudan sur la fourniture d’une assistance vitale et d’autres activités visant à répondre aux besoins essentiels au Soudan.
Six jours après son débat annuel sur l’exercice du droit de veto en général, l’Assemblée générale s’est réunie, cet après-midi, conformément à sa résolution 76/262 pour entendre une quarantaine de délégations débattre spécifiquement de la situation au Soudan au sujet de laquelle un veto a été récemment opposé. Cette situation est « trop grave pour que l’ONU reste silencieuse », ont résumé les pays nordiques.
Le Conseil de sécurité n’a pas été en mesure ce matin, en raison du vote négatif de la Fédération de Russie, d’adopter un projet de résolution qui exigeait notamment des Forces armées soudanaises et des Forces d’appui rapide, les deux parties belligérantes, qu’elles mettent en œuvre la Déclaration d’engagement de Djedda en faveur de la protection des civils du Soudan.
Malgré quelques désaccords, le Conseil de sécurité a décidé aujourd’hui de proroger d’un an le mandat de la Force intérimaire de sécurité des Nations Unies pour Abyei (FISNUA).
Le Conseil de sécurité a de nouveau examiné ce matin la situation au Soudan, déchiré depuis 19 mois par les hostilités opposant l’armée gouvernementale et les Forces d’appui rapide (RSF). Ses membres ont notamment entendu le bilan glaçant dressé par le Chef de la Division des opérations du Bureau de la coordination des affaires humanitaires (OCHA), M. Ramesh Rajasingham, qui a qualifié les récents massacres et violences sexuelles perpétrés dans l’État de Gazira de « caractéristique écœurante » d’un conflit qui alimente la plus grande crise de déplacement au monde.
Le 8 novembre 2024, le Comité du Conseil de sécurité créé par la résolution 1591 a approuvé l’ajout des entrées ci-après à sa liste relative aux sanctions concernant les personnes et entités visées par les mesures imposées par le Conseil de sécurité et adoptées en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies.
Ce matin, le Conseil de sécurité a entendu un exposé du Représentant spécial du Secrétaire général pour le Soudan du Sud et Chef de la Mission des Nations Unies au Soudan du Sud (MINUSS), M. Nicholas Haysom, sur l’évolution de la situation dans ce pays, marquée par la décision prise le 13 septembre par les parties à l’Accord revitalisé de 2018 sur le règlement du conflit d’allonger de deux ans la période de transition, et de reporter les élections.
La guerre au Soudan entre les Forces armées soudanaises et les Forces d’appui rapide, qui est entrée dans son dix-neuvième mois, continue d’avoir de profondes répercussions sur la situation sécuritaire, économique et humanitaire au Soudan comme au Soudan du Sud, y compris dans la zone d’Abyei, a fait observer la Sous-Secrétaire générale pour l’Afrique, Mme Martha Ama Akyaa Pobee.