Le Comité pour l’exercice des droits inaliénables du peuple palestinien a commémoré, aujourd’hui, la « catastrophe » de 1948, à savoir l’exode forcé de leurs terres des populations palestiniennes, plus communément connue sous le nom de Nakba. Au-delà de la fin de la guerre à Gaza, les intervenants ont unanimement plaidé pour la fin de l’occupation israélienne dans l’ensemble du Territoire palestinien, la création d’un État de Palestine indépendant et sa reconnaissance pleine et entière par l’ONU.
En cours au Siège de l'ONU
Questions palestiniennes
Réuni cet après-midi à la demande de ses membres européens (Danemark, France, Grèce, Slovénie et Royaume-Uni), soutenus par l’Algérie, pour examiner la situation humanitaire catastrophique dans la bande de Gaza, le Conseil de sécurité a été informé par le Secrétaire général adjoint aux affaires humanitaires et Coordonnateur des secours d’urgence, M. Thomas Fletcher, des « conditions inhumaines » qu’Israël impose aux civils du Territoire palestinien occupé, singulièrement à Gaza, où, selon la Directrice du Bureau de liaison de l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) à New York, Mme Angélica Jácome, « le risque de famine est imminent ».
Ce matin, le Conseil de sécurité poursuit le débat public, commencé hier, qu’il tient tous les trois mois sur le Moyen-Orient, y compris la question palestinienne. Près de 40 délégations sont inscrites sur la liste des orateurs.
Le débat public trimestriel du Conseil de sécurité sur la situation au Moyen-Orient, y compris la question palestinienne, organisé aujourd’hui au niveau ministériel, a été l’occasion pour l’immense majorité des participants de réaffirmer leur engagement en faveur de la solution des deux États, moins de deux mois avant la conférence internationale de haut niveau sur sa mise en œuvre, que doivent présider en juin, à New York, la France et l’Arabie saoudite. Israël a cependant estimé que cette conférence est d’ores et déjà « vouée à l’échec » car elle crée, selon lui, « des attentes fallacieuses ».
On trouvera, ci-après, le texte de l’allocution du Secrétaire général de l’ONU, M. António Guterres, prononcée lors du débat public du Conseil de sécurité consacré à la situation au Moyen-Orient, y compris la question palestinienne, à New York, aujourd’hui:
Le Secrétaire général de l’ONU, M. António Guterres, a annoncé aujourd’hui la nomination de M. Ian Martin, du Royaume-Uni, en tant que Chef de l’évaluation stratégique de l’Office de secours et de travaux des Nations Unies pour les réfugiés de Palestine dans le Proche-Orient (UNRWA), dans le cadre de son Initiative ONU80.
La déclaration suivante a été communiquée, aujourd’hui, par le Porte-parole de M. António Guterres, Secrétaire général de l’ONU:
« Je filme pour que le monde sache que nous existons et voit ce que nous subissons au quotidien sous cette occupation israélienne brutale. » C’est en ces termes qu’un des coréalisateurs du film oscarisé No Other Land a expliqué, ce matin, au Comité pour l’exercice des droits inaliénables du peuple palestinien, ce qui le motive à saisir sa caméra chaque jour.
À la demande de l’Algérie, soutenue par la Fédération de Russie, la Chine, le Pakistan et la Somalie, le Conseil de sécurité s’est réuni, cet après-midi, pour examiner la question palestinienne, dans le contexte de la dangereuse escalade à Gaza depuis la rupture du cessez-le-feu, sur fond de crainte d’annexion, et des attaques délibérées contre le personnel humanitaire.
En présentant aujourd’hui au Conseil de sécurité le trente-troisième rapport du Secrétaire général sur la mise en œuvre de la résolution 2334 (2016), Mme Sigrid Kaag, Coordonnatrice spéciale pour le processus de paix au Moyen-Orient par intérim, a rappelé au pays concerné que le texte « exige de nouveau d’Israël qu’il arrête immédiatement et complètement toutes ses activités de peuplement dans le Territoire palestinien occupé, y compris Jérusalem-Est, et respecte pleinement toutes les obligations juridiques qui lui incombent à cet égard ».