La collecte, l’analyse et la diffusion de données ventilées par sexe sont cruciales pour élaborer des politiques qui aient un impact sur les femmes et les filles: tous les intervenants de la table ronde de la Commission de la condition de la femme l’ont martelé ce matin.
En cours au Siège de l'ONU
Questions de genre et de femmes
La Commission de la condition de la femme a achevé sa première semaine de travaux par un débat sur les synergies et le financement des services et infrastructures pour les femmes, en droite ligne du thème prioritaire de la session: « les systèmes de protection sociale, l’accès aux services publics et les infrastructures durables au service de l’égalité des sexes et de l’autonomisation des femmes et des filles ».
Chaque jour dans le monde, 137 femmes sont tuées par un membre de leur famille. Ces chiffres macabres d’ONU-Femmes datant de 2017 laissent voir l’ampleur du fléau de la violence sexuelle et sexiste, l’un des sujets phares abordés ce matin par les six délégations qui ont conclu la série d’exposés volontaires lancée hier après-midi sur le thème « Autonomisation des femmes et lien avec le développement durable ».
La Commission de la condition de la femme a poursuivi, aujourd’hui, les travaux de sa soixante-troisième session par une table ronde ministérielle, le matin, puis un examen des rapports de six pays (Italie, Qatar, Espagne, Philippines, Égypte et Bulgarie) sur le thème « Autonomisation des femmes et lien avec le développement durable », qui a entraîné un dialogue avec les délégations.
S’il fallait résumer le sentiment général de ce matin, lors de la manifestation de haut niveau que l’Assemblée générale a tenue sur « Les femmes au pouvoir », ce sont les mots de l’activiste américaine du siècle dernier, Helen Keller, repris par la Présidente de l’Assemblée, Mme María Fernanda Espinosa Garcés, qui le font le mieux: « On ne doit jamais consentir à ramper quand on sent le besoin de s’élever ».
« Bien plus qu’une dépense superflue, mobiliser des fonds en faveur de la protection sociale universelle est un investissement en faveur de la plus importante ressource d’un pays: les citoyens. » Cette déclaration de la Haut-Commissaire des Nations Unies aux droits de l’homme, Mme Michelle Bachelet, a planté le décor du débat ministériel de haut niveau de cet après-midi, seule activité du deuxième jour de la session annuelle de la Commission de la condition de la femme qui s’est tenue dans la foulée d’une manifestation de haut niveau à l’Assemblée générale sur « Les femmes au pouvoir ».
« Imaginez un monde dirigé par une femme. Je suis prête à imaginer cet avenir », a lancé la Présidente de la soixante-troisième session de la Commission de la condition de la femme, lors de la séance d’ouverture qui s’est tenue ce matin à New York, plaçant ainsi la barre très haut pour les discussions qui dureront jusqu’au 22 mars 2019.
On trouvera ci-après le message du Secrétaire général de l’ONU, M. António Guterres, à l’occasion de la Journée internationale de la femme, célébrée le 8 mars:
On trouvera ci-après le message du Secrétaire général de l’ONU, M. António Guterres, à l’occasion de la Journée internationale des femmes et des filles de science, célébrée le 11 février:
La déclaration suivante a été communiquée, aujourd’hui, par le porte-parole de M. António Guterres, Secrétaire général de l’ONU: