La déclaration suivante a été communiquée, aujourd’hui, par le Porte-parole de M. Ban Ki-moon, Secrétaire général de l’ONU:
En cours au Siège de l'ONU
Droits humains
La Conférence des États parties à la Convention relative aux droits des personnes handicapées a clos aujourd’hui sa huitième session en entendant de multiples appels à la transversalisation de la question du handicap dans le programme de développement pour l’après-2015.
« Pouvez-vous regarder les handicapés dans les yeux et leur dire qu’ils devront attendre encore 15 ans avant que leurs droits ne soient inclus dans un programme de développement? » Cette question a été posée, ce matin, par un représentant non voyant de la société civile aux États parties à la Convention relative aux droits des personnes handicapées qui ouvraient la huitième session de leur Conférence*, dans un contexte marqué par les dernières négociations de l’ONU sur le futur programme de développement durable pour l’après-2015, successeur des Objectifs du Millénaire pour le développement (OMD) de 2000.
L’Instance permanente sur les questions autochtones a fait valoir aujourd’hui son droit de contribuer à l’élaboration du programme de développement pour l’après-2015, avant que sa Présidente ne mette fin à la session d’un organe « né du plaidoyer des Premières Nations pour avoir leur place aux Nations Unies ». Les travaux, qui avaient débuté le 20 avril dernier, ont aussi donné lieu à des recommandations* sur la suite à donner à la toute première Conférence mondiale sur les peuples autochtones, la proclamation d’une année internationale des camélidés et la nomination d’un rapporteur spécial sur le suicide chez les jeunes autochtones.
L’Instance permanente sur les questions autochtones, qui devrait terminer ses travaux demain, a entendu aujourd’hui deux discours opposés sur les peuples autochtones: l’ancien Premier Ministre de l’Australie est revenu sur les « excuses officielles » qu’il a présentées aux Aborigènes alors que le représentant du Mali a nié aux Touaregs le statut de peuple autochtone, les accusant d’avoir fait le choix de s’allier à des bandes narcoterroristes et djihadistes pour faire aboutir leur projet irrédentiste.
Dans une réunion marquée par l’appel au secours des Assyriens et des Yézidis, demandant au Conseil de sécurité une « zone internationale protection », l’Instance permanente sur les questions autochtones a aujourd’hui examiné les questions liées à la participation démocratique des femmes autochtones, à l’exercice du droit à échanger des biens et services à travers des frontières et des zones militarisées et à l’importance du savoir traditionnel dans le cadre du programme de développement pour l’après-2015.
La déclaration suivante a été communiquée, aujourd’hui, par le Porte-parole du Secrétaire général de l’ONU, M. Ban Ki-moon:
La déclaration suivante a été communiquée, aujourd’hui, par le Porte-parole du Secrétaire général de l’ONU, M. Ban Ki-moon:
L’Instance permanente sur les questions autochtones a examiné aujourd’hui le rapport de la réunion du groupe d’experts sur l’opportunité de doter la Déclaration des Nations Unies sur les droits des peuples autochtones d’un protocole facultatif. L’Instance a aussi parlé de la réalisation des droits des femmes autochtones.
L’Instance permanente sur les questions autochtones a évalué aujourd’hui les obstacles à l’exercice par les peuples autochtones de leurs droits économiques, sociaux et culturels, dont l’accès aux ressources et la protection de la culture et de la langue. L’Instance a dialogué avec la Rapporteuse spéciale et le Président du Mécanisme d’experts sur les droits des peuples autochtones.