Iran: le Secrétaire général attristé par l’exécution de deux personnes mineures au moment des faits et appelle à l’adoption d’un moratoire sur la peine de mort
La déclaration suivante a été communiquée, aujourd’hui, par le Porte-parole de M. Ban Ki-moon, Secrétaire général de l’ONU:
Le Secrétaire général est profondément attristé par les informations sur l’exécution, la semaine dernière en République islamique d’Iran, de deux personnes qui étaient mineures au moment des faits. Le Pacte international relatif aux droits civils et politiques et la Convention des droits de l’enfant, tous deux ratifiés par l’Iran, interdisent l’application de la peine de mort pour des crimes commis par des personnes de moins de 18 ans.
Le Secrétaire général s’inquiète que ces deux exécutions reflètent une tendance troublante en Iran. Plus de 700 exécutions ont été signalées depuis le début de cette année, dont au moins une quarantaine en public, soit le nombre le plus important de ces 12 dernières années. La plupart des exécutions ont sanctionné des crimes liés à la drogue, lesquels ne répondent pas aux critères de « crimes les plus graves » prévus par le droit international.
Le Secrétaire général réaffirme l’opposition des Nations Unies à la peine de mort et appelle le Gouvernement de la République islamique d’Iran à adopter un moratoire sur les exécutions dans l’objectif d’abolir la peine de mort.