Après avoir adopté, le 12 décembre, une résolution exigeant un cessez-le-feu humanitaire immédiat dans la bande de Gaza, la libération inconditionnelle des otages ainsi que l’assurance d’un accès humanitaire, l’Assemblée générale a entamé, cet après-midi, son débat dans le cadre sa session extraordinaire d’urgence sur cette question, après avoir entendu la fin des explications de vote.
En cours au Siège de l'ONU
Couverture des réunions
L’espoir que la Cinquième Commission, chargée des questions des questions administratives et budgétaires, achève ses travaux aujourd’hui s’est très vite envolé, comme en atteste le nouveau rendez-vous fixé d’emblée à la semaine prochaine. Avant de suspendre sa séance, ce matin, et de décider de se revoir à 17 heures, les membres de la Commission ont examiné, dans une très brève séance, les incidences des variations des taux de change et d’inflation sur le projet de budget révisé du Mécanisme international appelé à exercer les fonctions résiduelles des Tribunaux pénaux, et celles des modifications du Statut et du Règlement du personnel.
La Cinquième Commission, chargée des questions administratives et budgétaires, a rejeté ce matin un projet de résolution, présenté par la Fédération de Russie, demandant de supprimer du projet de texte sur la planification des programmes pour 2014 (A/C5/78/L4), le Mécanisme international, impartial et indépendant sur les violations les plus graves commises en Syrie depuis 2011. L’amendement oral du Qatar demandant le contraire a été adopté par vote.
Compte tenu des retards accusés à plusieurs niveaux, le Représentant spécial du Secrétaire général pour le Soudan du Sud a, ce matin au Conseil de sécurité, estimé que ce pays n’est pas encore en mesure d’organiser des élections crédibles en décembre 2024. « La question qui en découle est donc de savoir quelles conditions et institutions doivent être mises en place pour que les élections soient possibles et les scrutins puissent se tenir à l’échéance fixée », a expliqué M. Nicolas Haysom, en faisant part de « masse critique ».
Le Conseil de sécurité a entendu, cet après-midi, quatre présidents de ses organes subsidiaires, notamment de comités des sanctions, lui rendre compte de leurs activités menées au cours des deux années écoulées. Il s’agissait de représentants des quatre délégations qui quitteront le Conseil à la fin de ce mois, à savoir l’Albanie, les Émirats arabes unis, le Ghana et le Gabon.
Le Conseil de sécurité a adopté, ce matin à l’unanimité, la résolution 2716 (2023) reconduisant le régime de sanctions prévu par la résolution 2255 (2015) et prorogeant pour une période de douze mois, jusqu’en décembre 2024, le mandat de l’Équipe de surveillance qui seconde le Comité des sanctions créé par la résolution 1988 (2011).
Avant de plonger dans les incidences budgétaires, estimées à 49 millions de dollars, de 73 décisions et résolutions du Conseil des droits de l’homme en 2024, la Cinquième Commission, chargée des questions administratives et budgétaires, a entendu une ferme mise au point de son président, M. Osama Mahmoud Abdel Khalek Mahmoud, de l’Égypte.
Le Représentant spécial du Secrétaire général pour l’Afrique centrale, M. Abdou Abarry, a estimé cet après-midi, devant le Conseil de sécurité, que le récent coup d’État au Gabon, consécutif à d’autres en Afrique de l’Ouest, doit inciter la communauté internationale à mener une réflexion sur la résurgence des changements non constitutionnels de gouvernement sur le continent.
À l’occasion d’un bref exposé devant le Conseil de sécurité, cet après-midi, le Président du Comité des sanctions créé par la résolution 2653 (2022) concernant Haïti a regretté que le déploiement d’une force multinationale spécialisée en soutien de la Police nationale d’Haïti (PNH) tarde à se concrétiser, alors que la situation sécuritaire du pays demeure préoccupante.
Gravement préoccupée par la situation humanitaire « catastrophique » qui règne dans la bande de Gaza et par les souffrances endurées par la population civile palestinienne, l’Assemblée générale a adopté, cet après-midi, lors d’une session extraordinaire d’urgence, une résolution exigeant un cessez-le-feu humanitaire immédiat, la libération inconditionnelle des otages ainsi que l’assurance d’un accès humanitaire.