Le Conseil économique et social (ECOSOC) a poursuivi, aujourd’hui, son segment d’intégration de trois jours par deux tables rondes sur les perspectives nationales dans la formulation de politiques de mise en œuvre du Programme de développement durable à l’horizon 2030.
En cours au Siège de l'ONU
Couverture des réunions
C’est dans la crainte de dépasser les délais impartis que la Cinquième Commission chargée des questions administratives et budgétaires a procédé à une reprise de session pour examiner, jusqu’au 27 mai, le financement des opérations de maintien de la paix dont l’enveloppe proposée tourne aux alentours des 8 milliards de dollars pour l’exercice allant du 1er juillet 2016 au 30 juin 2017*.
Les 54 membres du Conseil économique et social (ECOSOC) ont entamé, aujourd’hui, leur session annuelle consacrée aux questions d’intégration, qui se tient sur trois jours, pour faire avancer la mise en œuvre du Programme de développement durable à l’horizon 2030 par le biais de politiques innovantes et de politiques d’intégration. Après l’adoption de ce programme, en septembre dernier, les projecteurs sont désormais braqués sur les différents moyens qui permettront de réaliser ces objectifs dont le but ultime est de ne laisser personne de côté sur la voie du développement.
Le Conseil de sécurité a, ce matin, prorogé le mandat de la Mission des Nations Unies pour l’organisation d’un référendum au Sahara occidental (MINURSO) jusqu’au 3 avril 2017, soulignant l’urgence « qu’elle puisse de nouveau exercer pleinement ses fonctions ».
Le Comité de l’information a clôturé, ce matin, le débat général de sa trente-huitième session en écoutant la Secrétaire générale adjointe à l’information et à la communication répondre aux préoccupations soulevées ces deux derniers jours, tout particulièrement celles relatives au respect du multilinguisme dans les contenus du Département de l’information (DPI). Mme Cristina Gallach a énuméré quelques « moyens créatifs » de parvenir à la parité linguistique.
Le Conseil de sécurité a adopté à l’unanimité, ce matin, les résolutions 2283 (2016) et 2284 (2016) par lesquelles il décide, respectivement, de lever toutes les sanctions visant la Côte d’Ivoire et de proroger le mandat de l’Opération des Nations Unies en Côte d’Ivoire (ONUCI) pour une dernière période prenant fin le 30 juin 2017.
À la demande de l’Ukraine, le Conseil de sécurité a organisé, cet après-midi, un débat sur la détérioration de la situation dans le pays, au cours duquel le Vice-Ministre des affaires étrangères ukrainien s’est vivement opposé au représentant de la Fédération de Russie.
Intervenant par vidéoconférence depuis Vienne, le Secrétaire général adjoint aux affaires humanitaires et Coordonnateur des secours d’urgence, M. Stephen O’Brien, a fait le point, ce matin, de la situation humanitaire en Syrie en exprimant sa frustration de voir que ce conflit continue de faire beaucoup de victimes et plonge davantage de personnes dans une situation extrêmement difficile. En soulignant la responsabilité du Conseil de sécurité d’explorer toutes les voies pour trouver une issue à cette situation désespérée, il a insisté sur l’obligation des parties à garantir un accès humanitaire sûr et sans entrave pour atteindre les Syriens assiégés.
Les membres du Conseil de sécurité et ceux de l’Assemblée générale ont adopté, ce matin, une résolution identique qui appelle à plus de cohérence, de coordination et de continuité dans les activités menées par le système des Nations Unies pour consolider la paix, en s’appuyant sur les recommandations du rapport du Groupe consultatif d’experts chargé de l’examen du dispositif de consolidation de la paix intitulé « Défi du maintien de la paix ».
L’Assemblée générale et le Conseil de sécurité ont tous deux, simultanément, adopté aujourd’hui une résolution* identique qui préconise davantage de cohérence, de coordination et de continuité dans les activités menées par le système des Nations Unies pour consolider la paix, insistant en particulier sur le concept de « pérennisation de la paix ».