Le Conseil de sécurité s’est, ce matin, réuni pour faire un premier bilan des mesures préventives prises par les États Membres pour sauvegarder les biens culturels dans le cadre de conflits armés, empêcher et combattre leur commerce illicite et leur trafic, en vertu de la résolution 2347 (2017), un texte qualifié d’« historique » au moment de son adoption en mars dernier.
En cours au Siège de l'ONU
Couverture des réunions
Les délégations de la Deuxième Commission, la Commission chargée des questions économiques et sociales, se sont félicitées aujourd’hui de la richesse et de l’efficacité de leurs travaux, qu’elles ont pu achever avant la fin du mois de novembre, ce qui n’était pas arrivé depuis 1986. Deux mois de débats et de négociations ont ainsi débouché sur 41 projets de résolution, même si 12 ont dû être soumis aux voix.
Le Comité pour l’exercice des droits inaliénables du peuple palestinien a observé, ce matin, la Journée internationale de solidarité avec le peuple palestinien, en tenant une réunion spéciale au cours de laquelle l’accord de réconciliation palestinienne, signé en octobre dernier au Caire, est apparu comme la seule lueur d’espoir face à la poursuite de l’occupation des territoires palestiniens et des violations des droits de l’homme. Les hauts fonctionnaires de l’ONU et les représentants d’organisations internationales réunis aujourd’hui ont également été nombreux à s’inquiéter des perspectives actuelles de voir aboutir la solution des deux États.
Au lendemain du nouveau tir de missile balistique intercontinental de la République populaire démocratique de Corée (RPDC), capable de frapper le territoire des États-Unis, le Secrétaire général adjoint aux affaires politiques, M. Jeffrey Feltman, a souligné, cet après-midi, devant le Conseil de sécurité, la nécessité d’une solution politique à la situation dans la péninsule coréenne, en raison « des risques graves inhérents à toute confrontation militaire ». La déléguée américaine a assuré qu’une guerre aboutirait à la destruction du régime nord-coréen.
Le Secrétaire général adjoint aux affaires humanitaires, M. Mark Lowcock, a, ce matin, demandé au Conseil de sécurité de renouveler l’autorisation donnée par la résolution 2165 (2014), « essentielle pour sauver des vies » en Syrie, où sévit la « pire crise de déplacements » au monde.
Soixante-dix ans après la résolution 181 (II) sur la partition de la Palestine et 50 ans après le début de l’occupation israélienne, l’Accord du 12 octobre au Caire scellant la réconciliation interpalestinienne a été largement perçu, au cours du débat que l’Assemblée générale a organisé aujourd’hui sur la question de Palestine, comme un moyen d’insuffler un nouvel élan à la reprise de pourparlers directs entre Israël et l’Autorité palestinienne.
Réuni à la demande de la France et « écœuré » par les images récentes montrant une « vente d’esclaves » en Libye, le Conseil de sécurité a entendu, ce matin, les recommandations de deux responsables onusiens pour mettre fin à la traite des migrants et des réfugiés en transit en Afrique, parmi lesquelles la promotion du droit d’asile, le démantèlement des réseaux de trafiquants et un soutien aux autorités libyennes.
Cet après-midi, la Deuxième Commission (économique et financière) a adopté un projet de décision et 20 projets de résolution, dont trois à l’issue d’un vote. Ces textes portent, entre autres, sur les questions de politique macroéconomique, le développement durable, les groupes de pays en situation particulière, ou encore l’élimination de la pauvreté.
La Cinquième Commission chargée des questions administratives et budgétaires a poursuivi, ce matin, l’examen des demandes de fonds pour les missions politiques spéciales, conduisant le Groupe des États d’Afrique à s’étonner des coupes proposées pour 2018-2019, soit 14,8 millions de moins que le montant figurant dans l'esquisse budgétaire, alors même que les mandats de ces missions sont « de plus en plus complexes ».
Un défi mondial qui exige une réponse multilatérale « urgente et concertée ». C’est en ces termes que le Secrétaire général adjoint et Chef du Bureau des Nations Unies de lutte contre le terrorisme, M. Vladimir Voronkov, a qualifié, cet après-midi, au Conseil de sécurité, le phénomène du retour des combattants terroristes étrangers, que la délégation française a appelés « revenants ».