Le délégué du Royaume-Uni a, cet après-midi, devant le Conseil de sécurité, accusé la Fédération de Russie d’être responsable de l’empoisonnement de M. Serguei Skripal et de sa fille, Yulia, lors d’une attaque à l’agent neurotoxique le 4 mars, à Salisbury, au Royaume-Uni.
En cours au Siège de l'ONU
Couverture des réunions
Au deuxième jour de sa session annuelle, la Commission de la condition de la femme, organe subsidiaire du Conseil économique et social (ECOSOC), a tenu deux tables rondes ministérielles en parallèle du débat général. La discussion du matin a donné la parole à une quarantaine de représentants de gouvernements et de la société civile qui ont présenté des exemples d’alliances devant servir de tremplin pour l’autonomisation de la femme rurale.
Le Secrétaire général, M. António Guterres, a déclaré, ce matin, devant le Conseil de sécurité que la résolution 2401 (2018), qui demande sans délai une cessation des hostilités d’au moins 30 jours consécutifs en Syrie pour acheminer de l’aide humanitaire, en particulier dans l’enclave assiégée de la Ghouta orientale, n’était toujours pas appliquée, 15 jours après son adoption. Il a néanmoins jugé qu’il était toujours possible de la mettre en œuvre et confié son espoir « de voir la Syrie renaître de ses cendres ». Lors du débat qui a suivi l’exposé du Secrétaire général, les pays occidentaux et la Fédération de Russie se sont rejetés la responsabilité de la non-application de la résolution.
La Commission de la condition de la femme a donné, ce matin, le coup d’envoi des travaux de sa soixante-deuxième session sous la présidence de Mme Geraldine Byrne Nason, Représentante permanente de l’Irlande auprès des Nations Unies, en entendant les témoignages poignants de deux « femmes rurales », illustrant le thème de la session, l’une d’elles ayant quitté sa communauté et pris l’avion pour la première fois pour se rendre à New York.
Le Comité spécial des opérations de maintien de la paix a terminé ses travaux, vendredi 9 mars, dans la soirée, en adoptant sans vote son rapport dont la version finale, qui n’est pas encore publiée*, sera soumise à l’approbation de l’Assemblée générale.
Le Conseil de sécurité a tenu, cet après-midi, son dialogue annuel avec la présidence en exercice de l’Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE), assurée actuellement par le Ministre des affaires étrangères et de la coopération internationale de l’Italie. M. Angelino Alfano a rappelé le rôle de cette Organisation qui regroupe 57 membres et précisé les priorités qu’il entendait lui fixer en 2018, sous la devise « Dialogue, appropriation et responsabilité ».
Le Conseil de sécurité a, ce matin, prorogé le mandat de la Mission d’assistance des Nations Unies en Afghanistan (MANUA) jusqu’au 17 mars 2019, au cours d’une séance marquée par de nombreux appels, en particulier du Représentant spécial du Secrétaire général, M. Tadamichi Yamamoto, pour que les Taliban répondent positivement à la proposition de paix « sans précédent » faite, il y a une semaine dans le cadre du Processus de Kaboul, par le Président afghan, M. Ashraf Ghani.
En réaffirmant ce matin son « appui ferme et constant » au Processus de Kimberley et à son système de certification, l’Assemblée générale a encouragé la poursuite du renforcement du Processus, « afin de le rendre mieux à même de résoudre les problèmes auxquels font face l’industrie diamantaire et les populations qui en dépendent ».
L’appui de la communauté internationale sera essentiel à la bonne tenue des élections du 23 décembre en République démocratique du Congo (RDC), qui sont elles-mêmes le premier pas sur le long chemin du pays vers une paix durable, ont estimé aujourd’hui plusieurs des membres du Conseil de sécurité, lequel est appelé à se prononcer prochainement sur la prorogation de la Mission de l’Organisation des Nations Unies pour la stabilisation en République démocratique du Congo (MONUSCO), dont le mandat arrive à échéance le 31 mars.
Les délégations étaient prévenues: ce segment « activités opérationnelles de développement » servirait à « poser les bases du consensus » sur les propositions de réforme du Secrétaire général visant à hisser le système des Nations Unies à la hauteur des défis liés au Programme de développement durable à l’horizon 2030.