Le Comité spécial des opérations de maintien de la paix achève sa session 2018
Le Comité spécial des opérations de maintien de la paix a terminé ses travaux, vendredi 9 mars, dans la soirée, en adoptant sans vote son rapport dont la version finale, qui n’est pas encore publiée*, sera soumise à l’approbation de l’Assemblée générale.
Présenté par le Rapporteur, M. Mohammad Helmy Ahmad Aboulwafa, de l’Égypte, le rapport est comme d’habitude subdivisé en plusieurs sections dont la première contient une introduction. La deuxième section couvre des questions d’organisation*, y compris l’ouverture et la durée de la session, l’élection des membres du bureau, l’adoption de l’ordre du jour**, et des procédures du Comité. Les sections III et IV se réfèrent à l’examen par le Comité spécial de ses propositions de fond, recommandations et conclusions présentées par le Groupe de travail plénier.
Le Comité spécial des opérations de maintien de la paix a ouvert sa session 2018, le 12 février dernier, avec de multiples appels au changement dans le pilier « paix et sécurité » de l’ONU. « Il est temps d’avoir de franches discussions. Des discussions qui reconnaissent le fait que les opérations de maintien de la paix sont soumises à une pression considérable et qu’elles prennent des risques énormes », avait déclaré le Représentant du Secrétaire général adjoint aux opérations de maintien de la paix, au premier jour de la session.
« Notre structure et notre culture de travail ne cadrent plus avec la réalité des menaces complexes à la paix et la sécurité », avait-il précisé, attirant l’attention sur les réformes du Secrétaire général qui visent à rendre le système des Nations Unies mieux à même de prévenir la naissance, l’escalade, la poursuite ou la résurgence d’un conflit.
Nous avons besoin, s’était expliqué le fonctionnaire du Département des opérations de maintien de la paix, de mandats clairs et applicables, d’un engagement politique cohérent, de ressources suffisantes, d’un bon capital humain et du consentement durable des parties au conflit. Au nom du Secrétariat de l’ONU, il avait promis un leadership de qualité, de meilleures performances, des analyses pointues, des rapports honnêtes, une bureaucratie allégée, une redevabilité claire et un meilleur soutien aux pays contributeurs de contingents.
Le Comité spécial est chargé d’améliorer le fonctionnement des 15 opérations et 91 566 soldats et policiers issus de 125 pays. Les opérations emploient aussi 13 715 civils.
* A/AC.121/2018/L.2 et A/AC.121/2018/L.1