Après une journée consacrée aux interventions de mandataires et spécialistes des droits de l’enfant, la Troisième Commission, chargée des questions sociales, humanitaires et culturelles, a entendu aujourd’hui plus de 75 délégations sur le sujet.
En cours au Siège de l'ONU
Couverture des réunions
Rhétorique belliqueuse, montée des tensions, instabilité accrue: au troisième jour du débat général de la Première Commission (désarmement et sécurité internationale), les délégués ont partagé une même inquiétude face à l’état actuel de la sécurité dans le monde et à l’absence de progrès pour faire avancer le désarmement, affichant toutefois des divergences marquées sur le meilleur moyen d’y parvenir, notamment pour ce qui est du nucléaire.
La traditionnelle séance conjointe du Conseil économique et social (ECOSOC) et de la Deuxième Commission (questions économiques et financières) s’est penchée, cet après-midi, sur l’économie circulaire en faveur des objectifs de développement durable.
Les délégations des pays africains, emmenées par celle du Rwanda, ont, ce matin, devant la Sixième Commission (questions juridiques) critiqué en des termes très vifs l’application du principe de compétence universelle, jugée, tour à tour, « abusive », « politisée » et « manipulable », alors que d’autres délégations, en particulier occidentales, ont souligné son utilité dans la lutte contre l’impunité. Poursuivant son débat sur la portée et l’application de ce principe, la Commission a entendu 30 orateurs.
En Colombie, deux ans après l’Accord de paix, « la réintégration économique des anciens combattants demeure un sujet de préoccupation majeure », dans le contexte où la vaste majorité des ex-combattants concernés par la réintégration n’a toujours pas de perspective économique claire.
Aujourd’hui, à l’Assemblée générale, le Bélarus et la Fédération de Russie ont émis des réserves sur le rapport du Secrétaire général relatif au « nouveau modèle de gestion de l’ONU ». Avant cela, l’Assemblée a adopté deux résolutions entérinant les Déclarations politiques issues des réunions de haut niveau, du 26 et du 27 septembre, sur la tuberculose et sur les maladies non transmissibles.
La polémique annoncée hier entre pays développés et pays en développement sur la question du calcul des contributions au budget ordinaire de l’ONU et à celui des opérations de maintien de la paix a finalement eu lieu, ce matin, dès l’entame de la deuxième réunion de la Cinquième Commission chargée des questions administratives et budgétaires. Si la plupart des délégations ont réaffirmé la nécessité d’indexer le montant des contributions des États Membres sur leur capacité à payer, les avis ont en revanche fortement divergé sur le fait de savoir si la méthode actuelle de calcul des quotes-parts reflète bien ce principe.
Après les interventions d’usage sur les questions d’organisation, la Cinquième Commission chargée des questions administratives et budgétaire est entrée directement aujourd’hui dans le vif du sujet avec la question épineuse de la refonte du calcul des quotes-parts au budget ordinaire de l’ONU et à celui des opérations de maintien de la paix. Jugeant « non négociable » tout changement susceptible d’augmenter le montant de la contribution de ses membres, le Groupe des 77 et la Chine ont d’emblée accusé les pays développés de vouloir se défausser de leur responsabilité financière vis-à-vis de l’Organisation sur les pays en développement.
Les délégations de la Deuxième Commission (questions économiques et financières) ont réfléchi, lors de ce deuxième jour du débat général, aux meilleurs outils à leur disposition pour accélérer la mise en œuvre du Programme de développement durable à l’horizon 2030.
La situation de la Polynésie française a largement dominé, aujourd’hui, les débats de la Quatrième Commission (politiques spéciales et décolonisation) avec en toile de fond l’annonce, par un indépendantiste, qu’une plainte visant la France avait été déposée début octobre à la Cour pénale internationale (CPI). Le Président de la Nouvelle-Calédonie est également intervenu pour faire le point sur le déroulement, le 4 novembre, du référendum sur l’autodétermination.