« Tous les chemins mènent à la Cinquième Commission » a déclaré le Président de l’Assemblée générale, M. Abdulla Shahid, à l’organe chargé des questions administratives et budgétaires qui examinait, aujourd’hui, l’enveloppe de 730 millions de dollars proposée par le Secrétaire général pour financer les 38 missions politiques spéciales en 2022, soit une augmentation de 0,04% par rapport à 2021.
En cours au Siège de l'ONU
Couverture des réunions
L’Envoyée spéciale du Secrétaire général pour le Myanmar a alerté, aujourd’hui, devant la Troisième Commission, chargée des questions sociales, humanitaires et culturelles, que les possibilités de replacer le pays sur la voie de la réforme démocratique s’amenuisent, alertant des risques qu’un conflit de longue durée ne s’installe, huit mois après la prise du pouvoir par les militaires.
La Première Commission (désarmement et sécurité internationale) a tenu, ce matin, sa troisième et dernière séance informelle, consacrée au mécanisme de désarmement et au désarmement régional. Plusieurs exposés ont permis de faire le point, à la fois sur la paralysie de la Conférence du désarmement et sur les activités des centres régionaux des Nations Unies pour la paix et le désarmement, qui ont dû se réorganiser en temps de pandémie de COVID-19. Le Directeur de l’Institut des Nations Unies pour la recherche sur le désarmement (UNIDIR) a également dressé un état des lieux de cet organisme indépendant financé par les contributions de 25 États Membres.
Sous la présidence du Kenya, le Conseil de sécurité a organisé aujourd’hui un débat public ministériel sur le rôle que les femmes jouent dans le maintien et la consolidation de la paix, à l’occasion du vingt-et-unième anniversaire de sa résolution 1325 (2020), dont les « progrès limités » en matière de mise en œuvre ont été pointés par la soixantaine d’intervenants à cette séance. Pour changer la donne, il faut « faire passer les femmes de la périphérie au centre », a plaidé la Secrétaire d’État aux affaires étrangères du Kenya, Mme Raychelle Omamo.
La Troisième Commission chargée des questions sociales, humanitaires et culturelles a poursuivi aujourd’hui le marathon de ses dialogues avec des titulaires de mandat sur la promotion et la protection des droits de l’homme, cette fois sous l’angle du handicap, du fléau persistant de la lèpre, du sort des minorités et des droits culturels dans le contexte actuel de pandémie.
La Sixième Commission, chargée des questions juridiques, a conclu, aujourd’hui, son débat sur la protection des personnes en cas de catastrophe et entendu près d’une quarantaine de délégations redire leur attachement au Programme d’assistance des Nations Unies aux fins de l’enseignement, de l’étude, de la diffusion et d’une compréhension plus large du droit international. Elle a entamé son débat sur la compétence universelle avec les virulentes critiques de certaines délégations à l’encontre de ce principe, défendu par d’autres comme un instrument essentiel de lutte contre l’impunité.
Le Conseil de sécurité a adopté ce matin une déclaration présidentielle de six pages à l’occasion d’un débat ministériel de haut niveau organisé par le Kenya sur le thème « Appuyer l’attachement renouvelé des pays de la région des Grands Lacs à la recherche de solutions durables aux causes profondes et aux facteurs de conflit ».
Le juge Carmel Agius a parlé, aujourd’hui, à l’Assemblée générale des « avancées spectaculaires » qu’a pu enregistrer, cette année, le Mécanisme résiduel des Tribunaux pénaux internationaux pour l’ex-Yougoslavie (TPIY) et pour le Rwanda (TPIR). Le Président du Mécanisme a toutefois continué de dénoncer le manque de coopération persistant de certains, dont la Serbie.
Le Conseil de sécurité a entendu, cet après-midi, la présentation par Mme Geraldine Byrne Nason (Irlande), Présidente du Comité du Conseil de sécurité faisant suite à la résolution 751 (1992) sur la Somalie, qui a présenté le dernier rapport en date du Comité, qui couvre la période du 15 juin au 20 octobre 2021 derniers.
La Troisième Commission, chargée des questions sociales, humanitaires et culturelles, a examiné aujourd’hui tout un éventail de questions allant de la transmission de la pauvreté à la santé reproductive en passant par la marchandisation de l’eau à la pollution par le plastique en accordant une attention particulière à leur impact sur les droits humains.