« La réalité, c’est que la situation sécuritaire s’est détériorée et la crise s’approfondit » au Mali, a déclaré aujourd’hui devant le Conseil de sécurité le Représentant spécial du Secrétaire général dans ce pays, M. Al-Ghassim Wane, qui a invité le Conseil à réfléchir sur les modalités d’un travail commun et à mieux détailler les rôles et responsabilités respectifs des différents acteurs dans le pays, y compris en termes d’exigence et d’établissement des responsabilités.
En cours au Siège de l'ONU
Couverture des réunions
« Au Mali, la situation est grave », là où au Niger « le modèle démocratique fonctionne et les autorités ont une vraie vision stratégique pour leur pays », a déclaré ce matin la France, venue informer le Conseil de sécurité des conclusions d’une mission qu’elle a conduite dans ces deux pays, aux côtés du Niger, qui est également membre du Conseil.
Poursuivant cet après-midi son examen du rapport de la Commission du droit international (CDI), la Sixième Commission, chargée des questions juridiques, a terminé ses échanges sur les points du premier groupe de chapitres à l’étude, à savoir la protection de l’atmosphère, l’application à titre provisoire des traités et les autres décisions et conclusions de la CDI. Elle a ensuite abordé deux autres chapitres: l’élévation du niveau de la mer au regard du droit international et l’immunité de juridiction pénale étrangère des représentants de l’État.
La Troisième Commission chargée des questions sociales, humanitaires et culturelles a poursuivi ce matin ses dialogues avec des titulaires de mandats traitant du racisme et du droit des peuples à disposer d’eux-mêmes.
Aujourd’hui à la Cinquième Commission chargée des questions administratives et budgétaires, les délégations ont salué « la légère amélioration » de la situation financière de l’ONU mais ont réclamé des solutions durables à la récurrence des crises de liquidités qui met en danger la bonne exécution des mandats.
Le 19 avril 2021 a marqué le soixante-quinzième anniversaire de la séance inaugurale de la Cour internationale de Justice (CIJ), a rappelé sa Présidente venue devant l’Assemblée générale rendre compte des travaux menés pendant la pandémie, l’occasion pour la majorité des délégations de réaffirmer leur appui au rôle joué par la Cour dans la facilitation du règlement pacifique des différends entre les États et dans le maintien et la promotion de l’état de droit dans le monde.
La Commission des questions politiques spéciales et de la décolonisation (Quatrième Commission) a, cet après-midi entendu 22 délégations dans le cadre de son débat général conjoint, dont nombre d’entre elles se sont interrogées sur la manière d’améliorer à la fois les capacités et l’efficacité des opérations de maintien de la paix de l’ONU
La Sixième Commission, chargée des questions juridiques, a poursuivi ce matin son examen des travaux de la Commission du droit international (CDI) sur les chapitres consacrés notamment à la protection de l’atmosphère et l’application à titre provisoire des traités. Plusieurs délégations ont salué l’attention spécifique que le projet de directives de la CDI sur la protection de l’atmosphère accorde aux besoins particuliers des pays en développement et des groupes vulnérables face à la pollution et la dégradation atmosphériques.
La Première Commission (désarmement et sécurité internationale) a entamé, aujourd’hui, l’adoption de l’ensemble des 61 projets de résolution qui lui ont été présentés. Ceux qu’elle adoptera seront ensuite soumis pour adoption à l’Assemblée générale réunie en plénière, début décembre.
L’Envoyé spécial pour la Syrie, qui n’a pas caché sa « déception » face à l’issue de la sixième session de la Commission constitutionnelle à Genève, a exhorté, aujourd’hui, les membres du Conseil de sécurité à « une diplomatie constructive » pour sauver des vies, atténuer les souffrances, promouvoir la stabilité et mettre en œuvre intégralement la résolution 2254 (2015). Le Conseil, qui examinait les situations politique et humanitaire en Syrie, a aussi entendu les vives critiques que la Coordonnatrice générale du Congrès national syrien a adressées à une Commission constitutionnelle qui néglige « presque totalement » les mesures de confiance mentionnées dans la résolution précitée.