La pandémie a encore pesé sur les débats de la Deuxième Commission (questions économiques et financières), où il fut aujourd’hui question de politique macroéconomique, lors de séances entièrement virtuelles.
En cours au Siège de l'ONU
Couverture des réunions
La Sixième Commission, chargée des affaires juridiques, a entamé cet après-midi un débat contrasté sur la question des crimes contre l’humanité, après avoir terminé l’examen de son point relatif à la responsabilité pénale des fonctionnaires et experts en mission des Nations Unies.
Le Secrétaire général de l’ONU, M. António Guterres, a présenté, ce matin, à la Cinquième Commission chargée des questions administratives et budgétaires, son projet de budget-programme pour 2022 d’un montant de 3,1 milliards de dollars. Élaboré « dans le contexte d’un monde bouleversé par la pandémie de COVID-19 », ce projet est le troisième et dernier de la période d’essai des budgets annuels.
La Première Commission (désarmement et sécurité internationale) a poursuivi aujourd’hui son débat thématique en entendant des États défendre leurs doctrines en matière d’armes de destruction massive et de prévention de la militarisation de l’espace. L’Afrique du Sud, au nom de le Coalition pour un nouvel ordre du jour, a donné le ton en qualifiant les doctrines de dissuasion nucléaires de « concepts de sécurité nationale indéfendables et qui augmentent le risque de prolifération ». « L’environnement sécuritaire mondial n’est plus une excuse pour l’inaction, alors que le monde a été le témoin de l’entrée en vigueur historique du Traité sur l’interdiction des armes nucléaires », a argué le représentant sud-africain.
La Sixième Commission, chargée des questions juridiques, a conclu aujourd’hui ses échanges sur l’état de droit aux niveaux national et international, en entendant des délégations formuler des critiques acerbes contre l’action des Nations Unies visant à promouvoir ledit état de droit et contre les « caprice » de certains pays qui appliqueraient le droit international « comme bon leur semble ». La Commission a ensuite entamé son débat sur la responsabilité pénale des fonctionnaires et des experts en mission des Nations Unies.
Le Conseil de sécurité a tenu aujourd’hui, sous la houlette du Président du Kenya, M. Uhuru Kenyata, un débat sur la consolidation de la paix, avec un accent sur « la diversité, l’édification de l’État et la recherche de la paix ». Le Président rwandais, M. Paul Kagame, a en profité pour expliquer que le Rwanda post-génocide est marqué par une attention constante à l’unité nationale et à l’inclusivité. Aucun processus de paix ne peut réussir sans une implication de toutes les composantes de la société, ont dit en écho les autres intervenants, dont la Vice-Présidente du Parlement afghan et l’ancien Président de l’Afrique du Sud et Président de la Fondation Thabo Mbeki.
La Première Commission a entamé ce matin son débat thématique sur un premier groupe de questions incluant les armes nucléaires, les autres armes de destruction massive, les aspects du désarmement dans l’espace extra-atmosphérique et les armes classiques. Elle avait auparavant achevé son débat général, lors duquel se sont exprimés 137 délégués, dont 33 femmes.
Tirer parti des technologies de l’information et des communications (TIC) pour le développement, tel est l’objectif affiché ce matin par plusieurs délégations de la Deuxième Commission (questions économiques et financières), lors de la clôture des débats sur le développement durable, les TIC, la mondialisation et l’interdépendance.
De plus en plus difficile, l’environnement opérationnel dans lequel les missions politiques spéciales de l’ONU sont déployées exigent d’elles une adaptation à cette évolution. Telle a été l’analyse de la Secrétaire générale adjointe aux affaires politiques et à la consolidation de la paix, Mme Rosemary DiCarlo, venue présenter cet après-midi à la Quatrième Commission (chargée des politiques spéciales et de décolonisation) le dernier rapport en date du Secrétaire général sur la question des missions politiques spéciales.
La Troisième Commission chargée des questions sociales, humanitaires et culturelles a entamé aujourd’hui son examen de la promotion et de la protection des droits de l’homme, entendant à cette occasion plusieurs titulaires de mandats qui, l’un après l’autre, ont évoqué les répercussions délétères de la pandémie de COVID-19 dans plusieurs domaines, y compris les systèmes électoraux et la prévention de la torture.