La Troisième Commission, chargée des questions sociales, humanitaires et culturelles, a adopté, aujourd’hui, 13 projets de résolution –dont 6 à l’issue d’un vote- au titre de plusieurs points de son ordre du jour. Comme la veille, l’examen des résolutions portant sur la situation des droits de l’homme dans des pays spécifiques –en l’occurrence la République arabe syrienne et le Myanmar- a polarisé les débats entre ceux qui y voient une « violation flagrante » des principes d’universalité et les tenants d’une ligne dure à l’égard de toute violation des droits de l’homme et du droit international humanitaire.
En cours au Siège de l'ONU
Troisième Commission
La Troisième Commission, chargée des questions sociales, humanitaires et culturelles, était appelée, aujourd’hui, à se prononcer sur plusieurs projets de résolution portant sur la situation des droits de l’homme dans des pays spécifiques. Comme attendu, leur examen a suscité les réactions hostiles de nombreuses délégations qui ont exprimé leur opposition de principe à ce processus, notamment celles qui en faisaient l’objet, à savoir la République populaire démocratique de Corée (RPDC), la République islamique d’Iran, la Fédération de Russie et la République arabe syrienne, en attendant le Myanmar.
La question de la peine de mort divise toujours autant les délégations, comme l’a montré l’adoption aujourd’hui par la Troisième Commission d’un projet de résolution biennal intitulé « Moratoire sur l’application de la peine de mort », qui a dû être mis aux voix, non sans avoir été préalablement amendé dans un sens plus favorable à un groupe de pays désireux de rappeler que les politiques pénales relèvent de la souveraineté des États.
Au cours d’une brève séance, la Troisième Commission, chargée des questions sociales, humanitaires et culturelles a adopté, aujourd’hui sans vote, deux nouveaux projets de résolution dont elle était saisie, notamment un « texte novateur » pour combattre la traite des personnes à des fins de prélèvement d’organes et de trafic d’organes humains dans le cadre de la « Prévention du crime et justice pénale ». Le second texte porte sur « Les droits de l’homme dans l’administration de la justice ».
La Troisième Commission, chargée des questions sociales, humanitaires et culturelles, a commencé, aujourd’hui, à se prononcer sur des projets de résolution, adoptant sans vote les huit premiers textes dont elle était saisie, dont trois sur le thème « Prévention du crime et justice pénale », l’un d’eux fixant la date du quatorzième Congrès pour la prévention du crime et la justice pénale.
La Troisième Commission, en charge des questions sociales, humanitaires et culturelles, a examiné aujourd’hui avec le Président du Conseil des droits de l’homme, M. Vojislav Šuc, les moyens d’accroître l’efficacité du Conseil, y compris dans le cadre de sa collaboration avec la Troisième Commission.
La Troisième Commission, chargée des questions sociales, humanitaires et culturelles, a achevé, aujourd’hui, son débat sur le rapport du Haut-Commissaire des Nations Unies pour les réfugiés et les questions relatives aux réfugiés, aux rapatriés et aux déplacés et questions humanitaires. La vingtaine de délégations qui ont pris la parole se sont interrogées sur les modalités du partage du fardeau des flux mondiaux de réfugiés dans un contexte socioéconomique volatile, en particulier quand les situations à l’origine des déplacements perdurent.
À quelques semaines de l’adoption attendue du pacte mondial sur les réfugiés, le Haut-Commissaire des Nations Unies pour les réfugiés, M. Filippo Grandi, s’est adressé aujourd’hui à la Troisième Commission avec un « sentiment d’urgence croissant » en estimant que jamais le besoin d’un tel instrument, « expression puissante du multilatéralisme dans le monde fragmenté d’aujourd’hui », ne s’était autant fait sentir, réfugiés et migrants étant devenus, selon lui, les « catalyseurs d’une tendance à la déshumanisation ».
« La paix est fondamentale pour le développement, tandis que les conflits, la violence et l’instabilité constituent des obstacles à sa réalisation »; or, et le mercenariat et des activités qui y sont liées peuvent contribuer à la violence et à la pérennisation des conflits, a rappelé ce matin le Président du Groupe de travail sur l’utilisation de mercenaires comme moyen de violer les droits de l’homme et d’empêcher l’exercice du droit des peuples à disposer d’eux-mêmes, M. Saeed Mokbil, devant la Troisième Commission, qui poursuivait l’examen des questions liées à la discrimination raciale et au droit à l’autodétermination.
La dernière décennie a été le témoin de la résurgence du populisme nationaliste, et les déclarations racistes, xénophobes et intolérantes, jadis confinées à des plateformes extrémistes, sont devenues un courant dominant, avec des conséquences désastreuses pour la jouissance des droits de l’homme, a déploré aujourd’hui, devant la Troisième Commission, la Rapporteuse spéciale sur les formes contemporaines de racisme, de discrimination raciale, de xénophobie et de l’intolérance qui y est associée, Mme E. Tendayi Achiume. Un constat repris par le Président du Comité pour l’élimination de la discrimination raciale M. Nourredine Amir, qui a averti que l’Histoire a prouvé que rallumer les tensions ethniques pouvait avoir de dangereuses conséquences si elles n’étaient pas gérées de manière appropriée.