Réunion avec le Groupe d’experts sur la République démocratique du Congo
Le 18 mai 2018, le Comité du Conseil de sécurité créé par la résolution 1533 (2004) concernant la République démocratique du Congo a entendu un exposé du Groupe d’experts sur la République démocratique du Congo au sujet du rapport final présenté par le Groupe en application du paragraphe 6 de la résolution 2360 (2017).
Le Coordonnateur du Groupe d’experts a fait remarquer que les conditions de sécurité et la situation humanitaire en République démocratique du Congo demeuraient alarmantes. Les groupes armés profitaient du fait qu’il n’y avait pas eu d’élections dans le pays pour poursuivre leurs activités, le nombre d’attaques contre le personnel de maintien de la paix des Nations Unies était en augmentation et les groupes armés ciblaient délibérément les bases de la Mission de l’Organisation des Nations Unies pour la stabilisation en République démocratique du Congo. Le Coordonnateur a pris acte de l’intention d’enquêter plus avant sur un nombre d’affaires spécifiques de violences sexuelles commises en période de conflit, et a relevé que la plupart des armes et munitions des groupes armés provenaient des stocks des Forces armées de la République démocratique du Congo. Il restait donc important d’améliorer la gestion des stocks d’armes en République démocratique du Congo afin de garantir la paix dans le pays. Par ailleurs, le Coordonnateur a appelé l’attention sur le fait que les groupes armés et certains éléments des Forces nationales de sécurité continuaient d’exploiter illégalement les ressources de la République démocratique du Congo. Enfin, il a souligné qu’il importait que le Comité continue de dialoguer avec la République démocratique du Congo, les États de la région et les pays de destination afin de réduire la contrebande de ressources naturelles.
Les membres du Comité ont accueilli avec satisfaction l’exposé qui leur a été présenté et déclaré appuyer le rapport final du Groupe. Ils se sont joints aux préoccupations exprimées au sujet des violations graves du droit international des droits de l’homme et du droit international humanitaire commises en République démocratique du Congo.