En dépit de cycles électoraux couronnés de succès dans plusieurs pays de la région, l’Afrique de l’Ouest et le Sahel continuent de vivre sous la triple menace du terrorisme, des changements climatiques et d’une gouvernance défaillante, a déclaré, cet après-midi, devant le Conseil de sécurité, le Représentant spécial du Secrétaire général et Chef du Bureau des Nations Unies pour l’Afrique de l’Ouest (UNOWA), M. Mohamed Ibn Chambas.
En cours au Siège de l'ONU
Conseil de sécurité
Le 17 juillet 2018, le Comité du Conseil de sécurité faisant suite aux résolutions 1267 (1999), 1989 (2011) et 2253 (2015) concernant l’EIIL (Daech), Al-Qaida et les personnes, groupes, entreprises et entités qui leur sont associés a promulgue les modifications spécifiées par les biffures et les soulignements dans les entrées ci‑dessous sur sa Liste des individus et entités faisant l’objet de sanctions– gel des avoirs, interdiction de voyager et embargo sur les armes– conformément au paragraphe 1 de la résolution 2368 (2017) du Conseil de sécurité et adoptées en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies:
La Libye est un pays est en déclin et le statu quo n’est plus tenable, a prévenu, par visioconférence, le Représentant spécial du Secrétaire général.
On trouvera ci-après le texte de la déclaration à la presse faite, aujourd’hui, par le Président du Conseil de sécurité pour le mois de juillet, M. Olof Skoog (Suède):
Le Conseil de sécurité a, ce matin, reconduit jusqu’au 31 mai 2019 les sanctions applicables au Soudan du Sud, désormais élargies à un embargo sur les armes, une mesure qui avait été envisagée dès la création de ce régime, en mars 2015, mais qui avait suscité depuis la division.
Le 13 juillet 2018, le Comité du Conseil de sécurité créé par la résolution 1518 (2003) a approuvé le retrait des entités ci-après de la Liste des personnes et entités visées par le gel des avoirs prévu aux paragraphes 19 et 23 de la résolution 1483 (2003) du Conseil de sécurité, adoptée en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies.
Le Conseil de sécurité a adopté aujourd’hui à l’unanimité la résolution 2429 (2018) prorogeant le mandat de l’Opération hybride Union africaine-Nations Unies au Darfour (MINUAD) jusqu’au 30 juin 2019. Le représentant du Soudan a commenté le texte.
Le Conseil de sécurité a, ce matin, demandé instamment aux groupes armés opérant en République centrafricaine de déposer les armes et de cesser toutes les formes de violence ainsi que la « campagne d’hostilité » menée contre la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation dans ce pays (MINUSCA), qui font un nombre inacceptable de morts, de blessés et de déplacés, sur fond d’« incitation exacerbée à la haine et à la violence ethniques et religieuses ».
Les membres du Conseil de sécurité ont fermement condamné la récente poussée de violence en Haïti.
Comprendre et gérer les risques de sécurité liés au climat, c’est ce que le Conseil de sécurité s’est efforcé de faire aujourd’hui, avec l’aide de la Vice-Secrétaire générale de l’ONU, du Ministre iraquien des ressources hydriques, de la représentante du Forum international des populations autochtones sur les changements climatiques et du Président de Nauru.