Alors que s’organise au Soudan la transition entre l’Opération hybride Union africaine-Nations Unies au Darfour (MINUAD) et la Mission intégrée des Nations Unies pour l’assistance à la transition au Soudan (MINUATS), deux secrétaires généraux adjoints sont venus aujourd’hui présenter au Conseil de sécurité les derniers développements dans le pays, marqués par l’accord de paix conclu le 31 août à Djouba entre le Gouvernement et les principaux groupes armés du Darfour, mais aussi de nombreux défis aggravés par la pandémie de COVID-19.
En cours au Siège de l'ONU
Conseil de sécurité: Couverture des réunions
Le Conseil de sécurité a reconduit ce matin jusqu’au 25 septembre 2021 le mandat de la Mission de vérification des Nations Unies en Colombie, chargée de contrôler la mise en application, par le Gouvernement colombien et les Forces armées révolutionnaires de Colombie – Armée populaire (FARC-EP), de l’Accord final.
Au lieu de faire taire les armes et de reprendre le processus politique, le Yémen semble s’être détourné de la voie de la paix, a regretté ce matin M. Martin Griffiths, l’Envoyé spécial pour le Yémen, en faisant son exposé mensuel devant le Conseil de sécurité.
À l’unanimité de ses membres, ce matin, le Conseil de sécurité a prorogé d’un an, jusqu’au 17 septembre 2021, le mandat de la Mission d’assistance de Nations Unies en Afghanistan (MANUA).
En dépit de deux abstentions, celle de la Fédération de Russie et de la Chine, le Conseil de sécurité a adopté, ce matin, la résolution 2542 (2020) qui proroge d’un an, jusqu’au 15 septembre 2021, le mandat de la Mission d’appui des Nations Unies en Libye (MANUL), en charge de la facilitation du processus de transition dans ce pays.
Dans une déclaration présidentielle, le Conseil a réaffirmé, ce matin, le droit à l’éducation, véritable « contribution à la réalisation de la paix et de la sécurité », et a réitéré sa ferme condamnation des attaques commises contre les écoles, les enfants et les enseignants.
La réunion que le Conseil de sécurité a tenue aujourd’hui sur la situation en Somalie a permis d’aborder les questions des élections, des relations entre le Gouvernement fédéral et les États fédérés, de la sécurité et du front humanitaire, les grands enjeux de la stabilisation en Somalie, selon le Chef de la Mission d’assistance des Nations Unies en Somalie (MANUSOM), M. James Swann, et le Chef de la Mission de l’Union africaine en Somalie (AMISOM), M. Francisco Caetano José Madeira.
Avec trois personnalités impliquées en Guinée-Bissau, le Conseil de sécurité a examiné aujourd’hui la situation d’un pays marquée par trois transitions: le retrait du Bureau intégré des Nations Unies (BINUGBIS), le transfert des tâches de ce dernier à l’équipe de pays de l’ONU et la fermeture de la Mission de la Communauté économique des États d’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), et tout cela, dans un climat de crise politique, « dramatisée », selon le représentant bissau-guinéen.
« Le monde est face au même choix que le mois dernier : aider le Yémen maintenant, ou le regarder sombrer dans l’abîme », a averti aujourd’hui au Conseil de sécurité, le Secrétaire général adjoint aux affaires humanitaires et Coordonnateur des secours d’urgence, M. Mark Lowcock.
Profondément préoccupé par la dégradation constante des conditions de sécurité dans les pays du Sahel et du bassin du lac Tchad, ainsi que par les problèmes de sécurité qui frappent l’Afrique de l’Ouest, le Conseil de sécurité a, ce matin, engagé les acteurs nationaux, régionaux et internationaux à continuer de se mobiliser pour aider les pays de la sous-région à faire face à ces problèmes.