Trois semaines après l’adoption de la résolution 2699 (2023) du Conseil de sécurité autorisant pour un an le déploiement de la Mission multinationale d’appui à la sécurité (MMAS), la Représentante spéciale du Secrétaire général, Mme María Isabel Salvador, a alerté le Conseil sur la situation sécuritaire et humanitaire qui continue de se détériorer, sur fond de lenteur dans les processus électoraux.
En cours au Siège de l'ONU
Conseil de sécurité: Couverture des réunions
Rétablir la confiance et encourager la diplomatie préventive. Telles sont quelques-unes des priorités du Secrétaire général dans son Nouvel Agenda pour la paix, dont le Brésil s’est fait l’écho pour organiser, aujourd’hui, un débat de haut niveau au Conseil de sécurité sur la contribution des accords régionaux, sous-régionaux et bilatéraux à la prévention des conflits et au règlement pacifique des différends.
Le Conseil de sécurité a entendu, ce matin, un exposé de la Représentante spéciale et Cheffe de la Mission d’assistance des Nations Unies en Somalie (MANUSOM) qui a mis en exergue les jalons importants posés dans le cadre de la réforme constitutionnelle, même si certaines questions restent en discussion comme le passage à un système présidentiel.
Considérant que la situation en Libye continue de menacer la paix et la sécurité internationales, le Conseil de sécurité a, ce matin, décidé de proroger jusqu’au 1er février 2025 les sanctions imposées dans ce pays, notamment l’embargo sur les armes et les mesures concernant les exportations illicites de pétrole.
Vivement préoccupé par l’extrême violence en bande organisée qui sévit en Haïti, le Conseil de sécurité a adopté ce matin à l’unanimité la résolution 2700 (2023) qui proroge d’un an l’embargo sur les armes, l’interdiction de voyager et le gel des avoirs imposés aux personnes et entités qui menacent la paix, la sécurité ou la stabilité du pays.
Alors que les appels à mettre fin à la crise à Gaza et en Israël se multiplient, le Conseil de sécurité a, ce matin, à nouveau affiché ses divisions sur les moyens d’y parvenir, en rejetant un projet de résolution porté par la présidence brésilienne, deux jours après l’échec d’un texte russe à être adopté.
À la demande de la Fédération de Russie, de la Chine et des Émirats arabes unis, le Conseil de sécurité s’est réuni, ce matin, pour discuter de la situation au Moyen-Orient, au lendemain de l’attaque contre l’hôpital Al Ahli Arab, l’un des 20 hôpitaux du nord de la bande de Gaza à avoir reçu un avis d’évacuation de l’armée israélienne.
Le Conseil de sécurité a entendu, ce matin, des exposés sur la situation dans la région des Grands Lacs, présentée comme « tendue et imprévisible », avec un risque réel de confrontation directe entre la République démocratique du Congo (RDC) et le Rwanda.
Le Conseil de sécurité a entendu, cet après-midi, l’exposé trimestriel du Président du Comité du Conseil de sécurité faisant suite à la résolution 751 (1992) concernant les Chabab, couvrant la période du 16 juin au 17 octobre 2023.
Réuni en début de soirée, le Conseil de sécurité a rejeté par 5 voix pour, 4 contre (États-Unis, France, Japon et Royaume-Uni) et 6 abstentions un projet de résolution présenté par la Fédération de Russie par lequel le Conseil aurait notamment exprimé sa profonde inquiétude face à l’aggravation de la crise humanitaire à Gaza et appelé à l’instauration d’un cessez-le-feu humanitaire durable.