À cinq semaines d’une conférence majeure de bailleurs de fonds, il est crucial de maintenir un élan positif en faveur de la République centrafricaine, où des incidents sécuritaires attestent d’une situation toujours fragile, a exhorté, ce matin, le Secrétaire général adjoint aux opérations de maintien de la paix.
En cours au Siège de l'ONU
Conseil de sécurité: Couverture des réunions
Le Conseil de sécurité n’est pas parvenu, cet après-midi, à s’entendre sur deux projets de résolution pour sauver Alep. Les deux textes concurrents ont été présentés respectivement par la France et l’Espagne et par la Fédération de Russie.
La détérioration des conditions de sécurité au Mali et l’absence « persistante » de progrès concrets dans la mise en œuvre de l’Accord pour la paix et la réconciliation, près de 18 mois après sa signature, pose un « risque réel » pour ce pays d’Afrique de l’Ouest, a prévenu le Secrétaire général adjoint aux opérations de maintien de la paix.
Le Conseil de sécurité a autorisé cet après-midi, « pendant une nouvelle période de 12 mois », les États Membres concernés à inspecter les bateaux naviguant en haute mer au large des côtes libyennes, s’ils ont des motifs raisonnables de soupçonner qu’ils sont utilisés pour le trafic de migrants ou la traite d’êtres humains en provenance de Libye.
Aujourd’hui au Conseil de sécurité, le Secrétaire général adjoint aux opérations de maintien de la paix, M. Hervé Ladsous, a souligné qu’avec la signature par toutes les parties soudanaises de l’Accord sur la feuille de route proposée par l’Union africaine, « une étape importante du processus de paix a été franchie ».
« C’est avec tristesse, désarroi, frustration et colère que je vous fais rapport sur la situation humanitaire honteuse que connaît la Syrie aujourd’hui, en particulier dans l’est d’Alep », a déclaré, ce matin, le Secrétaire général adjoint aux affaires humanitaires et Coordonnateur des secours d’urgence, M. Stephen O’Brien, aux membres du Conseil de sécurité, dans le cadre de la réunion d’information mensuelle sur ce sujet. Il leur a demandé d’agir, sous peine de voir basculer le Conseil « du mauvais côté de l’Histoire ».
« Imaginez un abattoir. C’est pire. Même un abattoir est plus humain. » C’est par ces mots sur le « carnage » qui se poursuit à Alep que le Secrétaire général de l’ONU, M. Ban Ki-moon, a ouvert la réunion que le Conseil de sécurité a consacrée, ce matin, aux services de santé en période de conflit armé, quelques mois après l’adoption de la résolution 2286 (2016) qui exhorte États Membres et parties à un conflit à garantir leur protection.
De nouveau retardé, le processus électoral en Somalie suscite des « craintes », même si des progrès ont été accomplis au cours des derniers mois, a indiqué, ce matin devant le Conseil de sécurité, le Représentant spécial du Secrétaire général pour la Somalie, M. Nicholas Keating.
Réuni en urgence à la demande de la France, des États-Unis et du Royaume-Uni, pour examiner les derniers développements tragiques de la situation en Syrie et notamment à Alep, le Conseil de sécurité a été ce dimanche, 25 septembre, le théâtre d’un nouvel affrontement verbal entre les États-Unis, le Royaume-Uni et la France d’une part, et la Fédération de Russie d’autre part.
À l’occasion du vingtième anniversaire de l’ouverture à signature du Traité d’interdiction complète des essais nucléaires (TICE), le Conseil de sécurité a, ce matin, demandé à tous les États de s’abstenir de procéder à toute « explosion expérimentale d’armes nucléaires » et de maintenir leur moratoire à cet égard, en priant instamment ceux qui n’ont pas encore signé ou ratifié cet instrument juridique international à le faire sans plus tarder.