Le Secrétaire général de l’ONU, M. António Guterres, a souligné, ce matin, devant le Conseil de sécurité, l’importance de la Convention des Nations Unies contre la criminalité transnationale organisée et d’une coopération accrue pour lutter contre les nombreuses formes que revêt la traite d’êtres humains, dont les victimes sont autant les femmes vendues sur le marché aux esclaves de Daech, les migrants aux mains de réseaux criminels, les travailleurs domestiques exploités que les forçats qui bâtissent « les étincelants gratte-ciel » modernes.
En cours au Siège de l'ONU
Conseil de sécurité: Couverture des réunions
De retour du Yémen, du Soudan du Sud et de Somalie, le Secrétaire général adjoint aux affaires humanitaires et Coordonnateur des secours d’urgence, M. Stephen O’Brien, a expliqué, devant le Conseil de sécurité, que l’aggravation de la crise humanitaire dans ces trois pays est la conséquence directe des conflits qui y sévissent.
Deux jours après l’attaque perpétrée contre un hôpital militaire à Kaboul qui a tué 49 personnes, auxquelles le Conseil a rendu hommage, ce matin, en observant une minute de silence, le Représentant spécial du Secrétaire général pour l’Afghanistan, M. Tadamichi Yamamoto, a indiqué que les pays voisins étaient davantage prêts à appuyer les efforts de paix.
Le Conseiller spécial du Secrétaire général, M. Jamal Benomar, a estimé, ce matin, devant le Conseil de sécurité, que la tentative du Président du Burundi, M. Pierre Nkurunziza, de briguer en 2020 un quatrième mandat risquerait d’intensifier la crise dans ce pays, de saper les efforts visant à la régler et d’accroître l’isolement international du Burundi.
Tout juste de retour d’une mission dans le bassin du lac Tchad, la délégation que le Conseil de sécurité avait dépêchée du 1er au 7 mars dans cette région déshéritée a, ce matin, fait rapport sur les défis qui se posent au Cameroun, au Tchad, au Niger et au Nigéria, en particulier la menace que fait peser sur les populations civiles Boko Haram.
En raison de l’exercice du droit de veto de la Fédération de Russie et de la Chine, deux de ses membres permanents, le Conseil de sécurité a, aujourd’hui, rejeté un projet de résolution qui prévoyait d’imposer des sanctions ciblées à un certain nombre de responsables syriens accusés d’avoir commandité, organisé ou perpétré des attaques à l’arme chimique.
Les conflits en Europe, le concept de la pérennisation de la paix et les méthodes de travail du Conseil de sécurité ont été au cœur de la séance que la présidence ukrainienne a organisée ce matin pour dresser le bilan du mois de février, marqué par un travail intense, « bien qu’étant le mois le plus court » de l’année, comme l’ont souligné les délégations.
Le Conseil de sécurité a examiné, ce matin, la situation au Kosovo, marquée au cours des trois derniers mois par une spirale de tensions entre Pristina et Belgrade et une « rhétorique belliqueuse et menaçante », selon l’évaluation du Représentant spécial du Secrétaire général.
Se déclarant préoccupé par les tensions politiques et institutionnelles persistantes en Guinée-Bissau, le Conseil de sécurité a, ce matin, prolongé le mandat du Bureau intégré des Nations Unies pour la consolidation de la paix en Guinée-Bissau (BINUGBIS) pour une période de 12 mois, allant du 1er mars 2017 au 28 février 2018.
Le Conseil de sécurité a, ce matin, prorogé jusqu’au 28 mars 2018 le mandat du Groupe d’experts énoncé dans les résolutions 2140 (2014) et 2216 (2015), toutes deux relatives au régime de sanctions concernant le Yémen.