Le Vice-Secrétaire général de l’ONU, M. Jan Eliasson, et le Sous-Secrétaire général aux droits de l’homme, M. Andrew Gilmour, ont dressé, ce matin, devant le Conseil de sécurité, un tableau « consternant » de la situation des droits de l’homme en République populaire démocratique de Corée (RPDC), marquée notamment par la pratique de formes d’esclavage, d’actes de torture et de travail forcé et des persécutions pour motifs politique, religieux et racial.
En cours au Siège de l'ONU
Conseil de sécurité: Couverture des réunions
Le Conseil de sécurité a, ce matin, organisé son débat semestriel sur les activités du Tribunal pénal international pour l’ex-Yougoslavie (TPIY), qui doit achever ses travaux à la fin de l’année 2017, et du Mécanisme international appelé à exercer les fonctions résiduelles du TPIY et du Tribunal pénal international pour le Rwanda (TPIR), juridiction qui a fermé ses portes en décembre 2015. L’un et l’autre se heurtent à des difficultés dans la réalisation de leurs objectifs, ont expliqué juges et procureurs.
Le Représentant spécial par intérim du Secrétaire général pour l’Afrique centrale, M. François Lounceny Fall, a souligné, ce matin, devant le Conseil de sécurité, la nécessité de faire preuve de « détermination », de « vigilance » et « d’unité » dans la lutte contre Boko Haram et l’Armée de résistance du Seigneur (LRA), qui continuent de poser des menaces sérieuses pour la sécurité régionale.
Le Représentant spécial pour la Libye, M. Martin Kobler, a déclaré ce matin, devant le Conseil de sécurité, que l’Accord politique libyen, conclu en décembre 2015, demeure le seul cadre viable pour le pays, même si sa mise en œuvre est aujourd’hui dans l’impasse.
En raison des votes négatifs de la Chine et de la Fédération de Russie, les membres du Conseil de sécurité ne sont pas parvenus, cet après-midi, à s’entendre sur un projet de résolution qui visait notamment à mettre fin à toutes les attaques menées dans la ville d’Alep pour une période renouvelable de sept jours. Le Venezuela a également voté contre ce texte tandis que l’Angola s’est abstenu.
Préoccupé par le risque de déstabilisation que l’absence de règlement rapide et consensuel de la crise politique actuelle fait peser sur la République démocratique du Congo (RDC) et la région des Grands Lacs, le Conseil de sécurité a exhorté, cet après-midi, le Gouvernement de ce pays et toutes les autres parties concernées à créer les conditions nécessaires pour la tenue d’« élections libres, justes, crédibles, ouvertes et transparentes ».
Devant le Conseil de sécurité qui examinait, ce matin, la situation au Libéria, le Secrétaire général adjoint aux opérations de maintien de la paix a présenté les trois options envisagées pour l’avenir de la Mission des Nations Unies au Libéria (MINUL).
Réuni en urgence à la demande de la France, le Conseil de sécurité a une fois de plus affiché aujourd’hui ses divisions au sujet du conflit en Syrie, où les forces gouvernementales ont repris le contrôle de plusieurs quartiers de l’est d’Alep au cours des derniers jours. Plus de 25 000 civils ont été déplacés depuis samedi par l’offensive lancée contre cette ville, devenue, selon le Secrétaire général adjoint aux affaires humanitaires, un « catalogue des horreurs » commises dans ce pays du Moyen-Orient.
Le Conseil de sécurité a, ce matin, fortement aggravé le régime de sanctions à l’encontre de la République populaire démocratique de Corée prévu par sa résolution 2270(2016) du 2 mars dernier. Adoptée à l’unanimité en réaction à l’essai nucléaire du 9 septembre, que le Conseil « condamne avec la plus grande fermeté », la résolution 2321 impose des mesures qui visent à priver Pyongyang de quelque 800 millions de dollars de recettes annuelles.
Face à la détérioration continue de la situation en Cisjordanie et aux défis chroniques qui se posent à Gaza, et alors que les « voix de l’extrémisme » s’élèvent de tous côtés contre l’espoir de la solution des deux États, le Coordonnateur spécial du processus de paix au Moyen-Orient a lancé aujourd’hui un appel à toutes les parties prenantes pour qu’elles résistent aux promoteurs d’un « programme axé sur la haine » qui menace de prolonger le conflit israélo-palestinien.