Le Conseil a examiné ce matin le rapport semestriel du Secrétaire général sur la situation en Afrique centrale et les activités du Bureau régional des Nations Unies pour cette région, le BRENUAC, document sur lequel la Sous-Secrétaire générale pour l’Afrique s’est largement appuyée pour évoquer les aspects politiques et sécuritaires les plus marquants des derniers mois. Son exposé a été complété de ceux du Président de la Communauté économique des États de l’Afrique centrale (CEEAC) et d’une représentante de la société civile, par lesquels ont été abordés la démocratisation de la région et le rôle des femmes. Le lien entre instabilité et changements climatiques et la présence croissante du « groupe Wagner » dans la région ont également été évoqués, ainsi que les répercussions du conflit en Ukraine sur la sécurité alimentaire dans la région.
En cours au Siège de l'ONU
Conseil de sécurité: Aucun nom
Alors que le conflit en Ukraine vient de passer son centième jour, le nombre des allégations de violences sexuelles à l’encontre de civils, des femmes et des filles en grande majorité, va croissant et la crise humanitaire se transforme désormais en une « crise de la traite des êtres humains », dans le pays et au-delà de ses frontières, a alerté, ce matin, la Représentante spéciale du Secrétaire général chargée de la question des violences sexuelles commises en période de conflit, lors d’une séance d’information du Conseil de sécurité à laquelle a notamment pris part le Chef de l’exécutif européen. Mise en accusation par la plupart des délégations, la Fédération de Russie a mis en avant l’absence de « preuves » à son encontre.
Le 20 mai 2022, le Comité du Conseil de sécurité créé par la résolution 1970 (2011) concernant la Libye a tenu des consultations afin d’examiner le rapport final que son groupe d’experts a présenté au Conseil le 25 mai 2022 en application du paragraphe 13 de la résolution 2571 (2021).
On trouvera ci-après le texte de la déclaration à la presse faite, aujourd’hui, par le Président du Conseil de sécurité pour le mois juin, M. Ferit Hoxha (Albanie):
Le Conseil de sécurité, dans une déclaration présidentielle adoptée ce matin, a exhorté tous les groupes armés opérant dans l’est de la République démocratique du Congo à participer sans condition au dialogue interne à la République démocratique du Congo ouvert par le Président Félix Tshisekedi et le Président Uhuru Kenyatta.
En adoptant à l’unanimité la résolution 2636 (2022), le Conseil de sécurité a procédé, ce matin, au renouvellement technique du mandat de la Mission intégrée des Nations Unies pour l’assistance à la transition au Soudan (MINUATS), qui est prolongé d’un an jusqu’au 3 juin 2023.
Ce matin, le Conseil de sécurité a adopté la résolution 2635 (2022), présentée par la France, par 14 voix pour et l’abstention de la Fédération de Russie. Par ce texte, le Conseil décide de prolonger, pour une nouvelle période de 12 mois à compter d’aujourd’hui, les autorisations visées dans la résolution 2578 (2021), dernière en date depuis la première résolution 1970 (2011) qui imposait un embargo sur les armes à la Libye.
Le Conseil de sécurité a tenu, aujourd’hui, un débat public sur le renforcement de la responsabilité et la justice dans le cas de graves violations du droit international, au cours duquel de nombreux appels ont été lancés en faveur de la création d’une convention sur les crimes contre l’humanité.
On trouvera ci-après le texte de la déclaration à la presse faite, aujourd’hui, par le Président du Conseil de sécurité pour le mois juin, M. Ferit Hoxha (Albanie):
Le suivi de la situation en Ukraine sera à nouveau « très présent » dans le programme de travail du Conseil de sécurité en juin, a indiqué, cet après-midi, le Représentant permanent de l’Albanie, dont le pays préside pour la première fois, ce mois-ci, l’organe de l’ONU en charge de la paix et de sécurité internationales. M. Ferit Hoxha a ajouté que la présidence albanaise mettrait également l’accent sur deux thématiques spécifiques: le renforcement de la responsabilisation pour les violations du droit international, d’une part, et le rôle des organisations régionales dans la mise en œuvre du programme pour les femmes et la paix et la sécurité dans des contextes de troubles politiques et de prises de pouvoir par la force, d’autre part.