SC/15048

Déclaration à la presse faite par le Conseil de sécurité sur l’attentat perpétré contre un centre éducatif à Kaboul

On trouvera ci-après le texte de la déclaration à la presse faite, aujourd’hui, par le Président du Conseil de sécurité pour le mois de septembre, M. Nicolas de Rivière (France):

Les membres du Conseil de sécurité ont condamné avec la plus grande fermeté l’odieux attentat terroriste perpétré le 30 septembre 2022 contre le centre éducatif Kaaj dans le quartier de Dacht-e Barchi à Kaboul, en Afghanistan.  Cet attentat, qui fait suite à de nombreux autres récemment perpétrés contre des civils et des infrastructures civiles dans tout l’Afghanistan, notamment dans des communautés religieuses minoritaires, a fait au moins 19 morts et des dizaines de blessés, dont de nombreux étudiants.

Les membres du Conseil ont exprimé leur profonde sympathie et leurs sincères condoléances aux familles des victimes et souhaité aux blessés un prompt et complet rétablissement.

Les membres du Conseil ont réaffirmé le droit à l’éducation pour tous les Afghans et Afghanes et la contribution que ce droit apportait à l’instauration de la paix et de la sécurité.  Ils se sont déclarés gravement préoccupés par les conséquences importantes que ces attentats contre des écoles avaient sur la sécurité des élèves et leur capacité de jouir de leur droit à l’éducation.

Les membres du Conseil ont réaffirmé que le terrorisme sous toutes ses formes et dans toutes ses manifestations constituait une des menaces les plus graves contre la paix et la sécurité internationales.

Les membres du Conseil ont déclaré que les personnes qui commettaient, organisaient, finançaient ou commanditaient ces actes terroristes inqualifiables devaient en répondre et être traduites en justice.  Ils ont exhorté tous les États, conformément aux obligations que leur imposaient le droit international et les résolutions pertinentes du Conseil, à coopérer activement avec toutes les autorités compétentes à cet égard.

Les membres du Conseil ont réaffirmé que tous les actes de terrorisme étaient des crimes injustifiables, quels qu’en soient les motifs et les auteurs, et quel que soit le lieu ou le moment où ils étaient perpétrés.  Ils ont rappelé que tous les États devaient combattre par tous les moyens, dans le respect de la Charte des Nations Unies et des autres obligations découlant du droit international, notamment le droit international des droits de l’homme, le droit international des réfugiés et le droit international humanitaire, les menaces que les actes de terrorisme faisaient peser sur la paix et la sécurité internationales.

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