Si elle a pu faire état de « quelques progrès » depuis le mois dernier dans la mise en œuvre de la résolution 2118 (2013) concernant le programme d’élimination des armes chimiques de la République arabe syrienne, la Haut-Représentante pour les affaires de désarmement a surtout, cet après-midi, mis en garde le Conseil de sécurité face aux « conséquences délétères sur la confiance de la communauté internationale en ses instruments de non-prolifération » de l’emploi injustifiable d’armes chimiques en République arabe syrienne.
En cours au Siège de l'ONU
Couverture des réunions
L’Assemblée générale a décidé de créer à l’unanimité, ce matin, le Bureau de lutte contre le terrorisme, concrétisant ainsi la première réforme institutionnelle voulue par le Secrétaire général de l’ONU. Au cours de cette séance, elle a également élu 18 membres du Conseil économique et social (ECOSOC).
Ce matin, le Conseil de sécurité a examiné le rapport du Secrétaire général sur les modalités envisagées pour le processus d’autorisation des opérations de paix de l’Union africaine (UA) et la fourniture d’un appui de l’ONU à ces opérations, notamment sur le plan financier.
Près de 10 ans après la mise en place de l’Opération hybride Union africaine-Nations Unies au Darfour (MINUAD) et à la suite d’un examen stratégique mené en mars, le Conseil de sécurité s’est vu proposer, ce matin, une reconfiguration de cette mission pour tenir compte de l’évolution sur le terrain.
Le Conseil de sécurité a prorogé, aujourd’hui, jusqu’au 31 mars 2018 le mandat de la Mission d’assistance des Nations Unies en Somalie (MANUSOM), tel qu’établi par sa résolution 2158 (2014).
Au cours des six derniers mois, « les tensions politiques ont persisté dans certains pays d’Afrique centrale, principalement liées à des processus électoraux récents ou à venir », a expliqué au Conseil de sécurité, cet après-midi, le Représentant spécial du Secrétaire général et Chef du Bureau régional des Nations Unies pour l’Afrique centrale (BRENUAC), M. François Louncény Fall.
À l’initiative de la présidence bolivienne, le Conseil de sécurité a tenu, ce matin, une réunion pour réfléchir à une « approche globale en matière de lutte antimines et de réduction de la menace que représentent les engins explosifs ».
Le Comité des ONG, présidé par M. Jorge Dota, de l’Uruguay, a adopté ce matin le rapport final de sa session 2017, tenue en deux parties, du 30 janvier au 27 février puis du 22 mai au 12 juin. Le Comité a examiné 385 demandes de statut consultatif et décidé de recommander au Conseil économique et social (ECOSOC) d’octroyer le statut consultatif spécial à 191 ONG, reconnues ainsi comme travaillant dans un domaine spécifique lié à l’agenda de l’ECOSOC et donc habilitées à soumettre à ce dernier des communications écrites et des pétitions.
Le Représentant spécial du Secrétaire général pour la République centrafricaine (RCA), M. Parfait Onanga-Anyanga, a présenté, ce matin, au Conseil de sécurité le dernier rapport du Secrétaire général sur la situation politico-sécuritaire dans ce pays qui met en évidence une insécurité persistante sur le terrain, alors que la Mission se trouve dans une phase cruciale de son mandat.
Le Conseil de sécurité a décidé, ce matin, de « prolonger pour une nouvelle période de 12 mois les autorisations qu’il avait accordées dans sa résolution 2292 (2016) » pour permettre aux États Membres d’inspecter, au large des côtes libyennes, les navires à destination ou en provenance de ce pays suspectés de transporter des armes en violation de l’embargo imposé depuis 2001.