Après avoir terminé hier l’examen des trois premiers points inscrits à son ordre du jour, la Sixième Commission (affaires juridiques) a adopté par consensus, ce matin, la plus grande partie du reste de son programme de travail, tel qu’oralement amendé, à savoir 20 questions sur les 23 restantes.
En cours au Siège de l'ONU
Couverture des réunions
Dans le cadre de son débat général, la Première Commission (désarmement et sécurité internationale) a encore entendu, cet après-midi, de nombreuses délégations s’inquiéter de la détérioration de la sécurité internationale et du délitement du système multilatéral de désarmement.
« Donnez-nous de l’argent!» a lancé aujourd’hui, devant la Troisième Commission, la Haut-Commissaire aux droits de l’homme, sous les applaudissements nourris des États Membres venus nombreux dialoguer avec la haute fonctionnaire sur les moyens de promouvoir et protéger les droits de l’homme dans un contexte marqué par les défis croissants portés au multilatéralisme.
La Cinquième Commission chargée des questions administratives et budgétaires était saisie, cet après-midi, d’une demande de 250,7 millions de dollars pour financer 27 sur 37 missions politiques spéciales de l’ONU en 2020, dont 136,1 millions pour la Mission d’assistance des Nations Unies en Afghanistan (MANUA), la dotation la plus importante. Alors que l’Organisation traverse une grave crise de liquidités, Cuba a jugé « non viable » la pratique consistant à ponctionner le budget ordinaire de plus de 20% pour financer ces missions.
Au cours d’une brève réunion cet après-midi, le Conseil économique et social (ECOSOC) a recommandé que l’Assemblée générale se prononce, à sa soixante-quatorzième session, sur la question de l’augmentation du nombre de membres du Comité exécutif du Programme du Haut-Commissaire des Nations Unies pour les réfugiés (HCR), lequel passerait de 105 à 106 États.
La situation au Sahara occidental s’est une nouvelle fois invitée pendant les délibérations de la Quatrième Commission (questions de politiques spéciales et décolonisation), qui poursuivait, ce matin, son débat général. Les délégations se sont, dans une large mesure, accordées sur les mérites de la nouvelle dynamique insufflée au processus politique au Sahara occidental par l’ex-Envoyé personnel du Secrétaire général, M. Horst Köhler, qui a quitté ce poste en mai 2019 pour raisons de santé.
Alors que la Mission des Nations Unies pour l’appui à la justice en Haïti (MINUJUSTH) achevait ses deux années d’existence, le Conseil de sécurité a exprimé ce matin son inquiétude pour l’avenir d’Haïti, qui s’apprête, après 15 années, à vivre pour la première fois sans mission de maintien de la paix.
L’Assemblée générale a fait sienne, ce matin à l’unanimité, la Déclaration politique issue du Forum politique de haut niveau pour le développement durable, commentée par une vingtaine de délégations.
Le Conseil de sécurité a décidé ce matin de proroger d’un mois, jusqu’au 15 novembre prochain, la partie du mandat de la Force intérimaire de sécurité des Nations Unies pour Abyei (FISNUA) consistant à apporter son soutien au Mécanisme conjoint de vérification et de surveillance de la frontière entre le Soudan et le Soudan du Sud.
C’est le développement durable sous toutes ses dimensions qui a été débattu aujourd’hui par la Deuxième Commission (questions économiques et financières). Vaste question désormais liée aux profonds impacts des changements climatiques sur la planète, manifestés par des catastrophes naturelles, la sécheresse, les inondations ou la désertification.