Trois ans après l’adoption de la résolution 2334 (2016), « aucune mesure n’a été prise pour mettre fin aux activités de colonisation dans les territoires palestiniens occupés, y compris Jérusalem-Est », a affirmé ce matin, devant le Conseil de sécurité, le Coordonnateur spécial des Nations Unies pour le processus de paix au Moyen-Orient M. Nikolay Mladenov, alors qu’il présentait le douzième rapport trimestriel du Secrétaire général sur la mise en œuvre de ladite résolution.
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Alors que la Cinquième Commission chargée des questions administratives et budgétaires examinait aujourd’hui l’exécution du budget 2018-2019, la Fédération de Russie a contesté l’ampleur de la crise financière de l’ONU et interpelé son Contrôleur sur le bien-fondé des mesures d’austérité, allant même jusqu’à accuser le Secrétariat de violer ses règles financières.
« Un peuple qui renonce à sa langue, consciemment ou pas, est un peuple qui renonce à son identité et à ses droits culturels », a prévenu aujourd’hui le Président de l’Assemblée générale, M. Tijjani Muhammad-Bande, au cours de la cérémonie de clôture de l’Année internationale des langues autochtones
Le Représentant spécial du Secrétaire général pour le Soudan du Sud a dressé, cet après-midi, devant le Conseil de sécurité, un état des lieux de la situation dans ce pays qui témoigne, selon lui, d’un manque de volonté politique de parvenir à la paix que souhaite la population civile.
La Cinquième Commission chargée des questions administratives et budgétaires, a appris, ce matin, au grand désespoir du Japon, que les dépenses à imputer au fonds de réserve en 2020 ont fait un bond de 300%*. La Commission était aussi saisie d’une demande** de crédit pour l’Opération hybride Union africaine-Nations Unies au Darfour (MINUAD) et pour les activités de l’Éminente Personnalité chargée de superviser l’enquête*** sur les circonstances de la mort de l’ancien Secrétaire général de l’ONU, Dag Hammarskjöld.
Le Conseil de sécurité a entendu, ce matin, les exposés de cinq présidents de ses organes subsidiaires, dont neuf comités des sanctions, également représentants de pays dont le mandat en tant que membre du Conseil de sécurité s’achève à la fin de cette année
La multiplication des crises dans le monde ayant accru les besoins humanitaires de « manière exponentielle », le Président de l’Assemblée générale a déclaré aujourd’hui qu’« échouer à protéger et à autonomiser ceux qui vivent des tragédies serait un échec pour l’humanité ».
Près de trois mois après la tenue du scrutin présidentiel et toujours dans l’attente de la proclamation des résultats, l’Afghanistan a été appelé, cet après-midi, par les membres du Conseil de sécurité à respecter l’issue du vote et à décréter un véritable cessez-le-feu sur tout le territoire pour protéger la population, en attendant la conclusion d’un accord de paix.
Les A3, les trois pays africains membres du Conseil de sécurité, ont prévenu, ce matin, que le Mali et le Burkina Faso constituent aujourd’hui les dernières digues contre l’expansion des groupes jihadistes vers les pays côtiers d’Afrique de l’Ouest, et qu’en cas de rupture de cette digue, « la déferlante terroriste » aurait l’occasion de contrôler les ports et les énormes potentiels économiques de la sous-région et d’y installer un califat islamique.
En adoptant à l’unanimité de ses membres la résolution 2501 (2019), le Conseil de sécurité a décidé, cet après-midi, de reconduire son régime de sanctions en Afghanistan. Ces sanctions -gel des avoirs, interdiction de voyager et embargo sur les armes– sont prescrites par la résolution 2255 (2015).