« Le récent renouvellement de notre mandat représente une réaffirmation de la part du Conseil de sécurité qu’il ne suffit pas de condamner la barbarie et la dépravation », a déclaré, ce matin au Conseil, le Chef de l’Équipe d’enquêteurs des Nations Unies chargée de concourir à amener Daech/État islamique d’Iraq et du Levant à répondre de ses crimes (UNITAD), M. Karim Asad Ahmad Khan.
En cours au Siège de l'ONU
Couverture des réunions
Sisyphe mais aussi le Petit Poucet ont été convoqués, aujourd’hui, à l’Assemblée générale pour illustrer la « lassitude » des États face au « record de longévité et de lenteur » que détiennent désormais les négociations intergouvernementales sur la réforme du Conseil de sécurité.
Face à l’annonce d’un retard de six mois dans les travaux de rénovation du Palais des Nations à Genève, doublée d’une augmentation « considérable » des coûts de construction, plusieurs délégations ont appelé ce matin, à la Cinquième Commission chargée des questions administratives et budgétaires, à l’amélioration de la gouvernance du projet, à la recherche de mécanismes de financement alternatifs pour réduire les risques de dépassement et à la levée de « l’incertitude persistante » concernant le cadre de financement du projet.
Le Conseil de tutelle s’est réuni, ce matin, pour ouvrir sa soixante-douzième session et élire, par acclamation, M. Jonathan Guy Allen, du Royaume-Uni, à sa présidence et Mme Anne Gueguen, de la France, à la vice-présidence, pour un mandat de cinq ans.
L’Envoyé spécial du Secrétaire général pour la Syrie a appelé, cet après-midi, devant le Conseil de sécurité, la communauté internationale à saisir l’élan qu’offre la Commission constitutionnelle et à s’éloigner de toute « tendance » pouvant mener à un plus grand conflit international au sujet de la Syrie.
La première session de la Conférence pour la création d’une zone exempte d’armes nucléaires au Moyen-Orient, qui s’est tenue cette semaine, à New York, s’est achevée cet après-midi par l’adoption, en séance publique, d’une déclaration politique.
Le Conseil de Sécurité a adopté, cet après-midi, une déclaration présidentielle par laquelle il se félicite que le Directeur général de l’Organisation pour l’interdiction des armes chimiques (OIAC) soit venu lui présenter, le 5 novembre 2019, un exposé au titre de la question intitulée « La situation au Moyen-Orient ».
En présentant son exposé mensuel sur la situation au Yémen, ce matin, devant le Conseil de sécurité, l’Envoyé spécial du Secrétaire général pour le Yémen, M. Martin Griffiths, a été plus optimiste encore qu’en octobre.
Ovationné, la tête émergeant à peine du pupitre, mais déjà très à l’aise dans son costume deux-pièces onusien, nœud papillon à l’appui, Mahmoud, un petit garçon libyen de 10 ans a déclaré: « Je veux un pays où chaque enfant peut jouer et s’amuser, un monde où les enfants n’ont pas peur et où ils ne pleurent pas ». Avec les mots de son âge, le garçonnet a fait écho aux appels à la pleine mise en œuvre de la Convention de 1989 relative aux droits de l’enfant, qui ont retenti hier, Journée mondiale de l’enfance, et aujourd’hui alors que l’Assemblée générale achevait la célébration du trentième anniversaire d’une Convention ratifiée par tous les pays du monde, à l’exception des États-Unis.
Malgré de sérieux défis sécuritaires et humanitaires, la Somalie progresse, mais les avancées enregistrées doivent être confortées par la tenue des élections législatives en 2020-2021, ont reconnu, ce matin, les membres du Conseil de sécurité, lors d’une séance d’information avec le Représentant spécial du Secrétaire général et Chef de la Mission d’assistance des Nations Unies en Somalie (MANUSOM).