Le Comité spécial des opérations de maintien de la paix achève sa session de 2020
Le Comité spécial des opérations de maintien de la paix a terminé ses travaux aujourd’hui, en adoptant sans vote son rapport dont la version finale, qui n’est pas encore publiée, sera soumise à l’approbation de l’Assemblée générale. Le rapport comprendra les recommandations d’un comité chargé de l’étude d’ensemble de toutes les questions des 13 opérations de maintien de la paix actuellement en cours, sous tous leurs aspects.
Cette année, le rapport 2020 est articulé autour des huit domaines d’action prioritaires de l’Initiative du Secrétaire général de l’ONU « Action pour le maintien de la paix », « un signal fort », avait estimé le Secrétaire général adjoint aux opérations de paix, le 17 février dernier, à l’ouverture de la session, avant que le Comité spécial ne tienne un débat général de deux jours puis ses négociations à huis-clos. Les huit domaines d’action prioritaire sont la promotion de solutions politiques et l’amplification des effets politiques du maintien de la paix; l’application du programme pour les femmes, la paix et la sécurité; le renforcement de la protection assurée par les opérations de maintien de la paix; celui de la sûreté et de la sécurité du personnel de maintien de la paix, l’appui à la bonne performance de toutes les composantes du maintien de la paix et le respect du principe de responsabilité; le renforcement de l’impact du maintien de la paix sur la pérennisation de la paix; l’amélioration des partenariats relatifs aux maintien de la paix; et celle de la conduite des opérations et de leurs personnels.
Au cours du débat général, le Comité spécial avait entendu de multiples appels à sortir de l’impasse de la session précédente qui s’était soldée sans consensus et donc sans recommandations. Le Comité s’était alors montré incapable de dégager un accord sur certaines questions, dont les capacités africaines de maintien de la paix et le financement du Fonds pour la paix de l’Union africaine. Cette année, le Comité a ainsi pu, selon les dires, commencer ses travaux avec « une page vierge », se focaliser sur les questions les plus pertinentes et repenser son approche.