La Première Commission, chargée des questions de désarmement et de sécurité internationale, a tenu aujourd’hui sa toute première séance sous la présidence de M. Augustin Santos Maraver (Espagne) et a approuvé son programme de travail pour la soixante-quinzième session de l’Assemblée générale, lequel a subi quelques modifications en raison des contraintes sanitaires liées à la pandémie de COVID-19.
En cours au Siège de l'ONU
Couverture des réunions
Un échange d’une rare intensité sur la situation des droits de l’homme, notamment au Xinjiang et à Hong Kong, a opposé aujourd’hui deux camps parmi les États Membres au deuxième jour des travaux de la Troisième Commission, chargée des questions sociales, humanitaires et culturelles.
Les membres de la Deuxième Commission, chargée des questions économiques et financières, se sont penchés aujourd’hui sans complaisance sur la manière de surmonter les graves difficultés économiques provoquées par la pandémie pour réaliser les objectifs de développement durable à l’horizon 2030. La thématique de cette soixante-quinzième session, « Reconstruire en mieux après la COVID-19: pour une économie mondiale plus équitable, des sociétés inclusives et un relèvement durable », s’y prête assurément.
À l’instar des autres grandes commissions de l’Assemblée générale de l’ONU, la Sixième Commission chargée des questions juridiques a entamé, ce matin, ses travaux sous la contrainte inédite de la pandémie COVID-19, dans le respect d’un strict protocole sanitaire pour les délégués sur place et avec une réduction significative du temps de réunion lors de cette session, soit trois à quatre réunions « en présentiel » par semaine.
Réunis en personne dans la vaste salle de l’Assemblée générale, mais à bonne distance les uns des autres, les membres de la Troisième Commission en charge des questions sociales, humanitaires et culturelles ont entamé, aujourd’hui, les travaux de leur soixante-quinzième session en alertant, à l’occasion du débat général, sur les effets de la pandémie de COVID-19 sur les droits de l’homme et les libertés fondamentales, notamment ceux des groupes les plus vulnérables, mais aussi sur le développement des pays les moins avancés.
Le Conseil de sécurité a à nouveau affiché ses divisions sur le dossier syrien, lors d’une séance houleuse qui s’est tenue en personne sur le volet des armes chimiques de la crise en Syrie. À l’issue d’un vote de procédure, la proposition de la Fédération de Russie de faire intervenir l’ancien Directeur général de l’Organisation pour l’interdiction des armes chimiques, M. José Bustani, a été rejetée par 3 voix pour, 6 contre et autant d’abstentions.
Une pandémie entraînant un « maëlstrom » de crises, « mettant à nu » les vulnérabilités. Cette formule a été prononcée en ce premier jour de débat général de la Deuxième Commission de l’Assemblée générale, chargée des questions économiques et financières, par le représentant de la Communauté des Caraïbes (CARICOM). Elle ne résume que trop bien les difficultés économiques et sociales auxquelles les États Membres se disent aujourd’hui confrontés.
La Cinquième Commission chargée des questions administratives et budgétaires a entamé ses travaux, cet après-midi, avec en toile de fond l’examen du projet de budget-programme de l’exercice 2021, et les problèmes liés à la pandémie de COVID-19.
« Le monde continue de vivre dans l’ombre d’une catastrophe nucléaire », a déclaré avec gravité, ce matin, M. António Guterres, lors de l’ouverture de la Réunion de haut niveau célébrant la Journée internationale pour l’élimination totale des armes nucléaires.
Le Conseil de sécurité a adopté aujourd’hui, à l’unanimité de ses 15 membres, la résolution 2546 (2020) par laquelle il autorise les États, pour une nouvelle période de 12 mois, à poursuivre, au large des côtes libyennes, les opérations de lutte contre le trafic de migrants et la traite d’êtres humains, conformément à la résolution 2240 (2015).