« Nous devons sauver les objectifs mondiaux, nous devons sauver notre monde. » C’est sur cette supplication que l’Envoyée du Secrétaire général pour la jeunesse a clos le Forum de la jeunesse de l’ECOSOC, tenu au cours des deux derniers jours de manière virtuelle. Un rendez-vous -le plus grand rassemblement de jeunes au monde- qui a permis d’entendre des messages clairs et forts des jeunes: des demandes ardentes de changer les systèmes et les structures pour réduire les inégalités ainsi que des idées, visions et solutions pour remettre le monde sur la bonne voie et réaliser les objectifs de développement durable avant l’échéance de 2030.
En cours au Siège de l'ONU
Couverture des réunions
Cet après-midi, la Commission des questions politiques spéciales et de la décolonisation (Quatrième Commission) a adopté sans mise aux voix une résolution relative à l’Étude d’ensemble de toute la question des opérations de maintien de la paix sous tous leurs aspects, par laquelle elle a pris acte du rapport du Comité spécial des opérations de maintien de la paix. Cet organe, aussi appelé C-34, et qui compte aujourd’hui 157 États Membres, a tenu sa session de fond du 14 février au 11 mars 2022.
Le Conseil de sécurité a, cet après-midi, tenu sa quatorzième séance sur la situation en Ukraine depuis le 24 février, et la sixième sur les questions humanitaires relatives à la guerre qui l’oppose à la Fédération de Russie.
Alors qu’un « nuage invisible » plane au-dessus des jeunes, comme l’a exprimé la Vice-Secrétaire générale de l’ONU, il faut agir urgemment pour intégrer concrètement les jeunes dans les prises de décisions en vue de forger un avenir durable, ont plaidé en chœur les participants au Forum de la jeunesse du Conseil économique et social (ECOSOC), Mme Jayathma Wickramanayake en tête, en sa qualité d’Envoyée spéciale pour la jeunesse. Le Forum, qui se tient sur deux jours en format virtuel, se concentre sur la reprise après la COVID-19 mais examine aussi les conséquences de la crise climatique, des crises que subissent en particulier les jeunes, notamment en matière d’emploi.
Le Yémen entrevoit une « lueur » au bout du tunnel, avec la signature début avril d’une trêve renouvelable de deux mois, a déclaré, ce matin, devant le Conseil de sécurité, l’Envoyé spécial pour le Yémen, M. Hans Grundberg, en précisant que cette trêve pour l’instant « tient ». Les délégations ont salué ce développement positif, tout en s’inquiétant d’une situation humanitaire qui demeure critique, comme l’a rappelé le Coordonnateur des secours d’urgence, M. Martin Griffiths.
Plus de 70 délégations ont participé aujourd’hui au débat public du Conseil de sécurité sur les violences sexuelles liées aux conflits, tenu sous la présidence du Ministre d’État du Royaume-Uni Tariq Ahmad De Wimbledon, sur le thème de « la responsabilité comme stratégie de prévention ».
Le Conseil économique et social (ECOSOC) a pourvu, ce matin, des sièges vacants dans 16 de ses organes subsidiaires et apparentés, un processus qui a requis cinq mises aux voix, y compris à quatre reprises pour des candidatures impliquant la Fédération de Russie qui a été à chaque fois recalée.
L’Assemblée générale a adopté aujourd’hui les quatre résolutions recommandées par sa Cinquième Commission chargée des questions administratives et budgétaires, laquelle a repris sa session du 4 au 31 mars (AG/AB/4381).
Un « exemple » de l’avis de la France, une « source d’inspiration » selon le Kenya et l’Inde, une « démonstration de sérieux » pour le Brésil: les membres du Conseil de sécurité ont majoritairement loué, ce matin, les avancées liées à la mise en œuvre de l’Accord final pour la fin du conflit et la construction d’une paix stable et durable en Colombie, à la suite de la présentation par le Représentant spécial des derniers développements dans ce pays, aujourd’hui engagé dans un cycle électoral sur fond de violence persistante.
Alors que la COVID-19 a déjà contaminé 500 millions de personnes et fait 6 millions de morts, le Conseil de sécurité a discuté aujourd’hui des moyens d’améliorer la mise en œuvre des dispositions de ses résolutions 2532 (2020) et 2565 (2021). Si la première, adoptée au début de la pandémie, appelait à mettre un terme immédiat aux hostilités dans le monde pour y faire face, en demandant une pause humanitaire d’au moins 90 jours, la seconde demandait l’année suivante de faciliter l’accès aux vaccins dans les zones de conflit.