La Première Commission a entamé ce matin son débat thématique sur un premier groupe de questions incluant les armes nucléaires, les autres armes de destruction massive, les aspects du désarmement dans l’espace extra-atmosphérique et les armes classiques. Elle avait auparavant achevé son débat général, lors duquel se sont exprimés 137 délégués, dont 33 femmes.
En cours au Siège de l'ONU
Première Commission
Les délégations de la Première Commission (désarmement et sécurité internationale) ont poursuivi, ce matin, leur débat général en réaffirmant la nécessité d’abandonner les armes de destruction massive afin de pouvoir construire une société plus sûre et prospère. À cet égard, l’Afrique du Sud, au nom de la Coalition pour un nouvel ordre du jour, a déploré que « l’objectif de la première résolution de l’Assemblée générale des Nations Unies, adoptée en 1946 et visant à assurer l’élimination des armes atomiques, reste inachevée 75 ans plus tard ».
Réunie ce matin en séance virtuelle sous la présidence de M. Sasa Milanovic, Vice-Président, la Première Commission (désarmement et sécurité internationale) a de nouveau entendu la Haute-Représentante pour les affaires de désarmement, Mme Izumi Nakamitsu, demander aux délégations de créer l’atmosphère propice à la création d’un « multilatéralisme inclusif », ouvert au secteur privé et à la société civile.
Dans un contexte de sécurité tendu, la poursuite et le renforcement du dialogue entre les membres du P5 –les puissances nucléaires « officielles au titre du Traité sur la non-prolifération- est essentiel à la stabilité stratégique, a affirmé aujourd’hui le représentant de la France, au nom du groupe, qu’elle préside depuis septembre 2020.
La relation entre les États-Unis et la Fédération de Russie, les deux plus importants détenteurs d’armes nucléaires, a été aujourd’hui au cœur de la troisième séance du débat général de la Première Commission (désarmement et sécurité internationale). Si les deux superpuissances ont salué la négociation conjointe ayant abouti à la récente prorogation jusqu’en 2026 du Traité New START, elles n’ont pas manqué de faire valoir leur vision contrastée de ce que doit être le régime multilatéral de désarmement dans un environnement sécuritaire particulièrement tendu et volatile.
La deuxième journée du débat général de la Première Commission, chargée des questions de désarmement et de sécurité internationale, a été dominée d’une part par les aspects du désarmement nucléaire, d’autre part par diverses questions relatives aux armes conventionnelles. Plusieurs des 26 délégations nationales qui ont pris la parole ont en outre mis en avant les conséquences néfastes de la pandémie, occasion de s’indigner encore plus du montant de dépenses d’armement dans un monde où la crise sanitaire a aggravé la pauvreté.
« La Première Commission démarre ses travaux dans un contexte persistant de crise sanitaire mondiale et d’augmentation continue des dépenses militaires mondiales qui alimente le cycle de l’insécurité et de la défiance », a déclaré avec gravité ce matin la Haute-Représentante pour les affaires de désarmement, Mme Izumi Nakamitsu, devant l’organe de l’Assemblée générale chargée des questions de désarmement et de sécurité internationale, qui entamait son débat général.
Le Représentant permanent du Maroc auprès des Nations Unies, M. Omar Hilale, a été élu, le 7 juin 2021, Président de la Première Commission (Questions de désarmement et de sécurité internationale) pour la soixante-seizième session de l’Assemblée générale de l’Organisation des Nations Unies
La Première Commission, chargée des questions de désarmement et de sécurité internationale, a tenu aujourd’hui sa première séance sous la présidence de M. Omar Hilale (Maroc) et a approuvé son programme de travail pour la soixante-seizième session de l’Assemblée générale.
La Première Commission (désarmement et sécurité internationale) a achevé, aujourd’hui, les travaux de sa soixante-quinzième session sur de nouvelles divisions, avec une « rupture historique du consensus » sur l’Institut des Nations Unies pour la recherche sur le désarmement (UNIDIR) et deux projets de décision concurrents à propos du programme de travail de 2021 de la Commission du désarmement.