Alors que son Bureau poursuit ses enquêtes sur la situation au Darfour, au Soudan, la Procureure de la Cour pénale internationale (CPI), Mme Fatou Bensouda, a appelé le Conseil de sécurité, lors d’une réunion tenue par visioconférence, ce matin, à faire comprendre aux autorités soudanaises qu’elles doivent apporter concrètement et rapidement leur entière coopération à la Cour.
En cours au Siège de l'ONU
Conseil de sécurité
Les conditions de sécurité précaires en Afrique centrale, notamment les attaques perpétrées contre des civils au Cameroun et dans le bassin du lac Tchad, ont continué de préoccuper le Conseil de sécurité, réuni aujourd’hui en visioconférence pour examiner le dernier rapport du Secrétaire général sur la situation et les activités du Bureau des Nations Unies dans cette région.
À trois semaines d’une échéance « historique », le retrait de l’Opération hybride Union africaine-Nations Unies au Darfour (MINUAD) nécessitera une coordination du soutien international aux efforts du Gouvernement soudanais et des parties à l’Accord de Djouba pour protéger les civils, a souligné, ce matin au Conseil de sécurité, le Secrétaire général adjoint aux opérations de paix, M. Jean-Pierre Lacroix, lors d’une séance d’information par visioconférence.
La Représentante spéciale du Secrétaire général en République démocratique du Congo (RDC), Mme Leïla Zerrougui, a détaillé, ce matin, devant le Conseil de sécurité, la stratégie d’un retrait « graduel, responsable et durable » de la Mission de l’Organisation des Nations Unies pour la stabilisation en République démocratique du Congo (MONUSCO), dans un contexte de divergences persistantes entre les membres de la coalition au pouvoir.
Le 30 novembre 2020, le Comité du Conseil de sécurité créé par la résolution 1718 (2006) a approuvé la version mise à jour de sa Notice no 7 d’aide à l’application, intitulée « Orientations relatives à l’obtention de dérogations aux fins de l’acheminement de l’aide humanitaire en République populaire démocratique de Corée », qu’il avait adopté le 6 août 2018.
Le Conseil de sécurité a adopté, ce matin, une déclaration présidentielle* sur le Burundi dans laquelle il prend note de l’amélioration des conditions de sécurité dans le pays et des mesures prises pour lutter contre l’impunité ainsi que des progrès réalisés concernant certains aspects de l’égalité des genres et de l’autonomisation des femmes.
Alors que la coopération entre l’ONU, l’Union africaine (UA) et les organisations régionales et sous-régionales africaines n’a « jamais été aussi forte » selon le Secrétaire général, il faut s’attaquer aux « contradictions » du Conseil de sécurité, lesquelles entravent parfois la résolution des conflits sur le continent, a souligné de son côté le Président de la Commission de l’UA.
Le Conseil de sécurité a, ce matin, reconduit pour une nouvelle période de 12 mois les autorisations accordées aux États et organisations régionales qui coopèrent avec la Somalie dans la lutte contre la piraterie et les vols à main armée perpétrés au large de ses côtes.
Le Conseil de sécurité a adopté, aujourd’hui, à l’unanimité de ses membres, sa résolution 2553 (2020) dans laquelle il expose les grands axes de sa vision de la réforme du secteur de la sécurité (RSS), en plaidant pour une appropriation nationale et une participation accrue des femmes, tout en invitant l’ONU à adopter une approche « globale, intégrée et cohérente ».
Le 1er décembre 2020, le Comité du Conseil de sécurité créé par la résolution 1970 (2011) concernant la Libye a décidé, conformément à l’alinéa a) du paragraphe 16 de la résolution 1970 (2011), d’accorder une dérogation à l’interdiction de voyager pour raison humanitaire, du 1er décembre 2020 au 31 mai 2021, aux trois personnes suivantes: