Aujourd’hui, le Coordonnateur des secours d’urgence, M. Mark Lowcock, a débloqué 135 millions de dollars du Fonds central d’intervention d’urgence pour stimuler les opérations humanitaires dans 12 pays d’Afrique, des Amériques et du Moyen-Orient. L’annonce fait suite à la publication de données la semaine dernière montrant que plus de 350 000 personnes vivent dans des conditions catastrophiques dans la région du Tigré en Éthiopie. La menace de la famine plane également au Burkina Faso, au sud de Madagascar, au nord-est du Nigéria, au Soudan du Sud et au Yémen.
En cours au Siège de l'ONU
Syrie
Selon les agences humanitaires, les dernières informations provenant du Sri Lanka indiquent que plus de 271 000 personnes ont été touchées et plus de 26 000 déplacées suite aux crues soudaines et aux glissements de terrain dans le sud-ouest du pays.
Les membres du Conseil de sécurité, réunis ce matin en présentiel, ont de nouveau marqué leurs profondes divergences sur la question de l’élimination du programme d’armes chimiques de la Syrie, illustrées par de vifs échanges entre la Fédération de Russie et le Directeur général de l’Organisation pour l’interdiction des armes chimiques (OIAC), M. Fernando Arias, quant à l’absence de progrès sur ce dossier.
Les délégations ont affiché aujourd’hui, devant le Conseil de sécurité, de profondes divergences sur la légitimité de l’élection présidentielle qui a eu lieu en Syrie, qualifiée de « parodie » par l’Estonie mais soutenue par la Fédération de Russie.
Un rapport publié aujourd’hui par le Bureau de la Haut-Commissaire aux droits de l’homme indique que l’absence de protection des droits des migrants en Méditerranée centrale n’est pas une anomalie dramatique mais plutôt la conséquence des décisions et pratiques politiques concrètes des autorités libyennes, des États membres de l’Union européenne et d’autres acteurs qui ont tous ensemble créé un environnement où la dignité et les droits des migrants sont en danger.
Le troisième rapport du Secrétaire général sur les enfants et le conflit armé en Syrie est sorti aujourd’hui. Il montre que plus de 2 700 enfants ont été tués ou mutilés entre juillet 2018 et juillet 2020, par des frappes aériennes, des restes d’engins explosifs de guerre et les bombardements aveugles des zones habitées.
À Madagascar, où les conditions sont terribles, l’équipe de l’ONU travaille avec les autorités pour lutter contre l’insécurité alimentaire record et la recrudescence de la malnutrition aiguë sévère causées par les sécheresses, les tempêtes de sable et les invasions de chenilles qui frappent la partie méridionale de l’île.
Dans un message vidéo diffusé ce matin à l’occasion d’une manifestation intitulée « COVID-19: Comment éviter que la pandémie ne devienne un événement d'extinction médiatique? » le Secrétaire général a déclaré que les événements de l'année dernière nous ont rappelé que l'accès à des informations fiables est plus qu'un droit humain fondamental – cela peut aussi être une question de vie ou de mort.
La séance du Conseil de sécurité consacrée aux volets politique et humanitaire du dossier syrien a donné de nouveau lieu, aujourd’hui, à des divergences de vues entre ses membres quant aux responsabilités de l’impasse actuelle du processus constitutionnel, tandis que s’aggrave la crise sur le terrain.
Le débat organisé en présentiel, ce matin, à l’Assemblée générale sur le « Mécanisme international, impartial et indépendant chargé de faciliter les enquêtes sur les violations les plus graves du droit international commises en République arabe syrienne depuis mars 2011 » a tourné à la confrontation entre partisans de cet outil de lutte contre l’impunité et le camp de la délégation syrienne et ses alliés.